approfondissement partie 6
TD PCS
Les professions et catégories socio-professionnelles
1. Comment sont construites les PCS ?
http://www.statapprendre.education.fr/insee/emploi/gsp/gspaccueil.htm
a) structure des PCS
Q1- Combien y a t-il de postes dans le niveau 1 ?
Q2- Citer un métier de la CSP 46
Q3 faire l'exercice 1
Q4 faire l'exercice 2
b) principes de construction
DOCUMENT 1 : La construction des catégories socioprofessionnelles
• La définition des PCS a pour objet de classer l’ensemble de la population en un nombre restreint de catégories présentant chacune une certaine homogénéité sociale.
• Comment classer les professions ? Divers classements, mis au point au fil du temps, se sont succédé. Reprenant ce long héritage, l’institut national de la statistique (INSEE) a construit une grille (ou nomenclature) unique, qui regroupe des professions jugées proches, à trois niveaux emboîtés, selon le schéma ci-dessous. En pratique, le sigle CSP (catégories socio-professionnelles) désigne indifféremment les groupes, c’est-à-dire la division en huit grands ensembles, ou les catégories, division plus précise en 42 ensembles. Le sigle PCS (professions et catégories-socioprofessionnelles), apparu en 1980, désigne uniquement la nomenclature. L’idée est que, au sein de chaque groupe ou catégorie, on doit trouver des personnes ayant une certaine « homogénéité sociale », c’est-à-dire avoir des comportements, des opinons, des modes de vie communs.
Les critères de classement sont :
- l’activité professionnelle (le métier) est le point de départ.
- Le statut : position juridique (salarié ou indépendant)
- La qualification
- Le niveau hiérarchique
- L’importance de l’entreprise (nb de salariée et / ou CA, taille…)
- Le secteur d’activité
- Le secteur public / secteur privé
Nathan, 2008
Q5- Qu'est ce qui différencie les groupes 1 et 2 des autres groupes socio-professionnels ?
Q6 – quels sont les critères qui ont permis selon vous de construire la catégorie ouvrier ?
2. Evolution des PCS
http://www.statapprendre.education.fr/insee/emploi/gsp/gspevolution.htm
répondre aux questions
Q7 Quelles sont les groupes sociaux dont le poids démographique diminue ?
Q8. Quelles sont les groupes sociaux en expansion ?
Q9. Rédigez deux paragraphes permettant de caractériser l’évolution de la structure sociale.
A quel âge est-on jeune ?
A quel âge est-on jeune ?
Publié le 09/05/2016
La jeunesse1 constitue une phase de la vie intermédiaire entre l’enfance et l’âge adulte, marquée par un accès progressif à l’autonomie. A quel âge s'achève l’enfance et commence la jeunesse ? Quand quitte-t-on la jeunesse pour le monde des adultes ? Les sciences humaines utilisent le plus souvent l’intervalle d’âge des 15-24 ans, qui défini par les Nations Unies. Une définition discutable : les seuils d'entrée et de sortie de la jeunesse sont progressifs et dépendent des milieux sociaux.
A quel moment se termine l’enfance et commence la jeunesse ? 15 ans correspond environ à l’âge de l’adolescence, de la puberté (plus précoce chez les filles). Celui où s’élargissent les horizons. A 16 ans, on est recensé et on obtient de nouveaux droits : une carte Vitale d’assuré social (et le droit de choisir son médecin), le droit de créer une association, de conduire (accompagné de ses parents). C’est surtout l’âge moyen où l’on obtient de ses parents le droit de se déplacer et de sortir seul le soir, où l’horizon des amis s’élargit et les relations amoureuses deviennent plus sérieuses. On aurait tout aussi bien pu adopter comme limite basse 18 ans, l’âge de la majorité légale, . A cet âge, le nombre de personnes sorties du système scolaire commence à augmenter : un petit quart des jeunes ont déjà quitté l’école (données 2013).
On entre ensuite dans une période plus ou moins longue de marche vers l’indépendance : on n'est plus ado mais on ne vole pas encore de ses propres ailes. C’est cette phase de la vie que les sociologues appellent « la jeunesse ». Plusieurs étapes marquent, progressivement, le passage dans le monde des adultes.
La première est la fin des études. Entre les générations nées en 1950 et celles nées en 1975, l’âge médian de fin d’études est passé de 16 ans et demi à 20 ans selon une étude de l’Ined2(voir graphique). La scolarisation au secondaire se généralise et l’enseignement supérieur se développe. Ce phénomène est ancien. L’effort scolaire de la France s’est surtout fait dans les années 1960 à 1980. Depuis les générations nées au milieu des années 1970 l’âge de fin d’études n’augmente plus. L’espérance de scolarisation à l'âge de deux ans3 est de 18 ans en 2013, la même qu’en 1991.
Ensuite, vient l’accès au logement autonome. L’âge médian du départ du domicile familial (dit de « décohabitation ») évolue peu. Entre 1973 et 1996, il est passé de 22 à 23 ans, mais il est revenu à 22 ans dès 2002 pour remonter à 23 ans en 2006 (dernière donnée disponible). Des mouvements de sens inverse jouent. Les difficultés d’insertion sur le marché du travail se sont accrues, et ce phénomène compense l’allongement des scolarités des années 1960 à 1980. Un nombre croissant de jeunes doivent rester vivre chez leurs parents, avec des écarts considérables entre milieux sociaux. Les jeunes peu diplômés sont aux premières loges de la crise et ils peinent à s'installer. En 2010, un quart des jeunes sortis sans diplôme de l'école avaient quitté le domicile familial trois ans après la fin de leurs études, contre les trois quarts de ceux qui avaient un diplôme de l'enseignement supérieur, note l'Observatoire des inégalités.
La formation du couple constitue une étape importante : une nouvelle « cellule » se forme alors. Avant la Révolution, dans une France rurale, on ne s’émancipait pas rapidement de chez ses parents : l’âge moyen du premier mariage était de 29 ans chez les hommes et 27 ans chez les femmes4. La plus grande partie des enfants n’étaient tout simplement pas scolarisés et la plupart quittaient l'école après l’enseignement primaire. Une très longue période existait alors entre la fin de l’école et l’accès à l’autonomie.
A partir des générations nées dans les années 1950, l’âge de la formation du couple s’élève jusqu’à celles nées au milieu des années 1980 (voir graphique ci-dessus). L’âge médian de la formation du premier couple cohabitant passe de 23 ans pour les hommes et 21 ans et demi pour les femmes pour la génération 1950 à 24 ans et demi et 22 ans et demi pour la génération née en 1985. Mais comme le note l’Ined, depuis la génération 1985, l’âge de la première vie en couple n’augmente plus pour les dernières générations. Ce phénomène peut être, là-aussi, la conséquence de l’arrêt de l’allongement des scolarités et des difficultés croissantes d’insertion dans l’emploi.
L’arrivée d’un enfant peut être considérée comme la dernière étape du processus : les jeunes adultes sont devenus parents à leur tour. L’âge des mères à la première naissance a diminué de 26 ans à la fin des années 1940 à 24 ans en 1970, puis il est remonté à 28 ans en 2010. Environ huit années se passent en moyenne pour les femmes entre la formation du premier couple et l’arrivée du premier enfant. Les couples qui se forment maîtrisent mieux le calendrier de la procréation, mais surtout se donnent du temps pour de nombreuses raisons ; parfois pour profiter de davantage de temps pour soi (sociabilité, loisirs, voyages, etc.), mais aussi faute de pouvoir disposer d’un logement de taille acceptable, d’un emploi plus durable.
La frontière entre l’âge de la jeunesse et l’âge adulte est bien difficile à cerner. On pourrait distinguer d’autres seuils, comme l’âge moyen de la première déclaration d’impôt, qui consacre l’indépendance fiscale. Ils sont discutables : une partie des adultes n'ont jamais eu d'enfants et n'en ont pas moins quitté la jeunesse... Au fond, il faudrait pouvoir analyser comment les seuils se combinent : on devient adulte, un fois que l'on a passé un certain nombre d'étapes.
Des données précédentes, il ressort que l’âge de la jeunesse a cessé de s’élever, sauf si on considère uniquement le prisme de l’âge de la première naissance. L'allongement de la jeunesse5 est stoppé. Cet arrêt n’est pas forcément définitif : à long terme les scolarités reprendront très probablement leur progression, c'est une tendance historique. Au fond, le concept de jeunesse lui-même n’a qu’une portée limitée. Il s’applique surtout à une jeunesse favorisée qui a la chance de faire des études supérieures. A 19 ans, un tiers des jeunes ne sont plus scolarisés, à 22 ans, les trois quarts sont dans ce cas. Plus de la moitié des jeunes Français quittent l’école sans avoir fréquenté l’enseignement supérieur. Fixer l’âge de la fin de la jeunesse à 29 ans, comme c’est parfois le cas, n’a pas beaucoup de sens. Pour la grande majorité des individus, l’âge de la « jeunesse » est une période courte : après l’école, il faut rapidement trouver du travail et entrer dans le monde des adultes. La jeunesse n’est-elle qu’un « mot » ?, comme l’indiquait le sociologue Pierre Bourdieu6. C'est en tous cas une construction statistique fragile. Entre le jeune en galère d’emploi à 18 ans et celui qui termine sa thèse à 25 ans, les réalités sociales sont très différentes.
- 1.On emploie parfois l’expression « jeunes adultes »
- 2.Voir « La première vie en couple », Wilfried Rault et Arnaud Régnier-Loilier, Population et société n°521, avril 2015.
- 3.La durée moyenne de scolarisation qui serait celle si l’on appliquait les taux de scolarisation par âge de cette année là.
- 4.« Les structures familiales », Martine Segalen, in « Histoire de la population française. De 1789 à 1914. » Sous la dir. de Jacques Dupâquier, PUF, 1995.
- 5.Voir "L'allongement de la jeunesse", sous la dir. de Allessandro Cavalli et Olivier Galland, Actes Sud, 1993.
- 6. Entretien avec Anne-Marie Métailé, repris in Pierre Bourdieu, « Questions de sociologie », Minuit, 1984.
définir réseau social
Qu'est-ce qu'un réseau social ?
Objectifs : - Définir la notion de réseau social
- Modéliser son réseau social
- Connaître et mettre en pratique la distinction entre liens forts et liens faibles
Activité 1 :
1) Dressez la liste de vos contacts : Vous avez trois minutes pour noter sur une feuille de brouillon le maximum de personnes que vous connaissez de près ou de loin (hors famille et camarades de classe). Vous pouvez inclure dans cette liste les simples connaissances et les amis d’amis.
2) Ordonnez vos connaissances : Placez ensuite votre nom au centre d'une feuille au propre. Autour de ce premier point qui vous représente, faites figurer chacune de vos connaissances sous forme de points à côté desquels vous notez leurs initiales. Essayez de regrouper dans l'espace les personnes rencontrées au cours d'un même forme de sociabilité (ex : club de sport, voisinage, association, lycée, transports, etc.)
3) Tracez votre réseau social : Il est maintenant temps d'identifier le type de lien qui vous relie à chacune de ces connaissances. Tracer en rouge les liens forts et en bleu les liens faibles (voir définition ci-dessous).
A SAVOIR : On appelle liens forts les relations entre deux personnes qui se côtoient fréquemment ou se sentent proches et liens faibles les relations plus vagues d’interconnaissances qui ne supposent pas de proximité entre les personnes.
4) Votre réseau comporte-t-il plus de liens forts ou de liens faibles ?
5) Qui contacteriez-vous pour vous aider déménager ? Cette personne correspond-elle à un lien fort ou à un lien faible ?
6) Qui contacteriez-vous pour vous aider à trouver un job d'été ? Cette personne correspond-elle à un lien fort ou à un lien faible ?
Synthèse : Proposez une définition simple de la notion de réseau social. Les relations sociales d'un individu se limitent-elles à celles qui se nouent dans le cadre de groupes sociaux ?
TD PCS
I / Découvrir les PCS avec le site « Apprendre avec l’Insee »
a) Cliquez sur « Répartition ».
Lire les intitulés des groupes et répondre aux questions suivantes en reformulant l'essentiel
1. Qu'est-ce qu'un « travailleur indépendant » ?
Quelles sont les 2 PCS qui ne regroupent que des indépendants ?
2. Qu'est-ce qu'une « profession libérale » ?
Dans quelle PCS est-elle classée ?
3. Que sont les « professions intermédiaires » ?
b) Cliquez sur les exercices I, II et III et classez des métiers dans les PCS en vous aidant du tableau ci-dessous (noter quelques exemples sur cette feuille).
Nomenclature des professions et catégories sociales (PCS)
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Groupes socioprofessionnels |
Quelques catégories socioprofessionnelles |
Exemples |
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1. Agriculteurs exploitants |
11 - Agriculteurs 12 - Agriculteurs 13 - Agriculteurs |
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2. Artisans, commerçants, chefs d'entreprise |
21 - Artisans 22 - Commerçants 23 - Chefs d'entreprise |
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3. Cadres et professions intellectuelles supérieures |
33 - Cadres de la fonction publique 34 - Professeurs, 36 - Cadres administratifs et commerciaux d'entreprise |
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4. Professions intermédiaires |
42 - Instituteurs et assimilés 43 - Professions intermédiaires 44 - Clergé, religieux 45 - Professions intermédiaires administratives de la fonction publique 46 - Professions intermédiaires administratives des entreprises 47 - Techniciens 48 - Contremaîtres, agents de maîtrise |
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5. Employés |
53 - Policiers et militaires 54 - Employés administratifs d'entreprise 55 - Employés de commerce |
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6. Ouvriers |
62 - Ouvriers qualifiés 63 - Ouvriers qualifiés 64 - Chauffeurs 67 - Ouvriers non qualifiés 68 - Ouvriers agricoles |
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« Chômeurs n'ayant jamais travaillé » = c'est une 7e catégorie. Selon vous, où sont les autres chômeurs ?
II / Quelques caractéristiques des PCS
a) Cliquez sur « qualification » puis « diplôme et GSP » => Répondre aux questions sous le document et vérifier vos réponses (prendre en note l'essentiel).
b) Cliquez sur « populations particulières » puis « jeunes » puis « GSP » => Est-ce que le groupe des cadres est composé de beaucoup de jeunes ? D'après vous, pourquoi ?
c) Cliquez sur « femmes » puis « GSP » => Répondre aux questions sous le document (prendre en note l'essentiel).