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partie 7 Contrôle social et déviance


7.1 Comment le contrôle social s'exerce t-il aujourd'hui ?

A. Normes et conformité sociale

 

Le contrôle social désigne l’ensemble des pratiques qui permettent à une société ou à un groupe social d’obtenir la conformité des comportements aux normes en place. Celles-ci peuvent être juridiques (ex : normes inscrites dans la loi) ou sociales (ex : les coutumes, les mœurs). Le contrôle social permet d’obtenir la cohésion du groupe en encadrant les comportements individuels.   

 

Le contrôle social peut être formel ou informel. Le contrôle social est dit informel quand il se produit dans le cadre d’interactions sociales. Le contrôle social informel repose sur des formes diffuses comme la réprobation, le rire moqueur, le rejet ou des sanctions non juridiques.  Le contrôle social est dit formel quand des institutions spécialisées (police, justice etc.) mettent en place des procédures formalisées (lois, règlements).

 

La force du contrôle social dépend du type de solidarité partagé par le groupe : quand l’individu est intégré dans un groupe dont le fonctionnement est communautaire (village, bande par exemple), le contrôle social tend à porter sur la totalité de l’individu (son corps, sa vie privée, sa vie professionnelle et publique). Quand le groupe social est plus anonyme, avec des liens plus distendus, le contrôle social est plus impersonnel, plus discontinu. Le contrôle social n’est, quoi qu’il en soit, jamais total, y compris dans les lieux les plus disciplinaires : accommodements, adaptations et transgressions instaurent des marges de manœuvre.

B. Contrôle social interne et externe

 Le contrôle social externe concerne toutes les sanctions socialement organisées par les institutions contraignantes  qui sont censées avoir un effet de dissuasion (institutions scolaires, policières, judiciaires, religieuses, médicales, travail social). Ces sanctions n’ont pas toutes la même logique : si les sanctions positives encouragent les individus à être conformes aux modèles en présence (rémunération monétaire et/ou symbolique, sourire, encouragement, récompenses, médailles, félicitations, éloge …), les sanctions négatives (mise à l'écart, réprobation, sourire ironique, peine financières, punitions, prison, mise au ban etc.) jouent sur la dissuasion. Si l’affichage de la sanction négative éloigne l’individu du comportement interdit, la répétition des sanctions négatives peuvent aboutir à la stigmatisation et à l'étiquetage de l'individu comme déviant voire comme délinquant s'il s'agit de l'infraction à une norme juridique.

 

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Mais, pour tenir durablement, les normes sociales ne peuvent être seulement imposées du dehors, elles doivent entraîner l’adhésion des individus qui se font une obligation d’obéir aux règles. Un ordre social légitime est un ordre social évident qui n’est pas remis en question. On peut donc inclure dans le contrôle social la diffusion de messages répétés qui empêchent de penser des formes d’actions et de pensées alternatives comme la propagande dans les sociétés totalitaires, mais aussi la publicité et l’autocensure des médias qui n’abordent pas certains sujets dans les sociétés démocratiques.

Une partie du contrôle social provient ainsi de l’intériorisation par l’individu de normes qu’il n’a plus l’idée de remettre en cause. Cette forme plus subtile de contrôle social est interne à l’individu. Cet auto-contrôle provient de la socialisation c’est-à-dire de l’intériorisation de règles morales ou comportementales. N.Elias a montré que le  processus de socialisation à l'oeuvre dans les sociétés modernes reposait sur un recours toujours plus grand à l'auto-contrôle qui historiquement débute à la fin du moyen âge par la diffusion dans la noblesse de cour puis dans la bourgeoisie des bonnes manières (usage de la fourchette, règles de politesse) accompagnées du développement des sentiments de pudeur et de gêne.

 

Schémas

Schéma contrôle social 2

F

 

C. Les formes modernes du contrôle social

Comme tout fait social, le contrôle social évolue en même temps que la société qu’il régule. Dans nos sociétés modernes, le contrôle social externe formel a gagné du terrain : les normes juridiques concernent de plus en plus de domaines privés (la famille, le travail ...). Le contrôle social s’est donc largement institutionnalisé.

 

 

I. Quelle est l’innovation technologique présentée dans cet épisode ?

II. Dans cette société, comment s’effectue le contrôle social ? Qui sont les personnes considérées comme déviantes ?

III. Quelles sont les normes et les valeurs en vigueur dans cette société ?

IV. Existe-t-il dans notre société des systèmes de notation des personnes (en dehors de l’école) ?

V. Comment analysez vous la fin de l’épisode ?

 

Les technologies modernes renforcent le contrôle social par l'Etat et les entreprises sur nos vies privées dont une grande partie se trouve numérisée. Les circulations sur internet (google, réseaux sociaux etc.), les déplacements (Pass Navigo, carte d'identité biométrique, puces RFID), les communications (téléphones portables), les états de santé (carte vitale) se transforment en données numériques qui permettent de cerner une vie numérique. Celles-ci peuvent être revendues par les entreprises collectrices pour cibler nos consommations futures. A la Nouvelle Orléans aux Etats-Unis, le projet Nola permet à chaque citoyen d’être acteur de sa sécurité. Chacun peut poser des caméras où il souhaite dans la ville et collaborer avec la police en lui fournissant les bandes vidéos. Les images peuvent être ensuite utilisées devant une cour de justice. Les Etats s'emparent aussi de ces données  en temps réel afin de lutter contre le terrorisme au détriment des libertés fondamentales.

 

Des mouvements de résistance à cette surveillance généralisée s'organisent comme celle organisée par la quadrature du net. Des institutions comme la CNIL sont en charge de limiter ces nouvelles atteintes à nos libertés.

 

surveillance électronique D. Cohen : les Ernests

 

 

 

Q1 Qu'est ce que la surveillance selon D.Cohen ? 

Q2. Quand la CNIL a t-elle été créée ? Est-elle adaptée à l'évolution de la surveillance électronique ? 

Q3. Combien y a t-il de caméras vidéos aux Royaumes-Unis ? Est-ce efficace ? 

Q4. Quelles sont les données récoltées sur chaque individu ? par qui ? 

Q5. Peut-on demander d'accéder aux données collectées sur soi ? 

Q6. Les moyens de la CNIL sont-ils suffisants ? 

 

Les technologies modernes semblent multiplier les formes de contrôle social en transformant chacun en agent de contrôle. Les exemples sont nombreux : l’open space a accru le contrôle informel des pairs au sein des entreprises, l’usage des réseaux sociaux permettent à chacun d’observer et de contrôler les représentations de ses proches, le  mapping permet de contrôler la présence de délinquants sexuels dans son entourage, la vidéosurveillance qui se développe sans réelle efficacité etc. Les émissions de télé-réalité nous donnent à voir une société de contrôle où chacun peut observer les autres sans être vu (loft story, koh-lanta etc.). Les micro-pouvoirs s'exercent dans une production de discours qui permettent de diffuser les normes : le contrôle social est omniprésent comme l'a montré Michel Foucault.

 

1. Quelle est la différence entre normes sociales et normes juridiques ?

2. Faire un schéma : contrôle social, contrôle social externe, contrôle social interne, contrôle formel, contrôle informel, se censurer, amende, sanctions socialement organisées, sanctions diffuses, félicitation

3. Pourquoi peut-on dire qu'il y a jamais un contrôle social total ?

4. Comment a évolué l'autocontrôle historiquement ?

5. Donnez les éléments qui permettent de mettre en évidence le développement de la surveillance

6. Qu'est ce que le mapping ?

7. A partir de l'exemeple du confessionnal mis en place dans loft story, expliquez la phrase soulignée

 

 

 mots croisés

 

 


27/10/2014
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7.2. Quels sont les processus qui mènent à la déviance ?

Dossier 7.2.  Quels sont les processus qui mènent à la déviance ?

A. La déviance primaire correspond à  une transgression des normes

 Toute société produit des normes qui jouent un rôle de régulateur des comportements. Malgré le contrôle social qui contribue à  faire respecter ces normes inculquées et intériorisées lors du processus de socialisation  primaire et secondaire, il existe des comportements en dehors de ces normes que l’on peut qualifier de déviants.  La transgression d'une norme peut être alors qualifiée de déviance primaire. Pourquoi certains individus transgressent-ils les normes ? Les théories pré-sociologiques ont essayé de comprendre cette transgression comme étant le produit d'une anormalité biologique caractérisant un individu possédant une "mauvaise nature" : le fou, le clochard, le criminel, le drogué, le délinquant sexuel ont été considérés pendant longtemps comme des malades. Encore aujourd'hui ce préjugé naturaliste perdure mais cette mauvaise nature a été psychologisée : le déviant est devenu quelqu'un qui a subi des troubles psychologiques du fait d'une mauvaise éducation.  La sociologie de la déviance permet de relativiser ces théories.

Tout d'abord, les normes sociales varient d’une société à l’autre, d’une époque à l’autre. L'adultère est puni de mort dans certaines sociétés alors qu'il peut être perçu comme une erreur plus ou moins pardonnable dans la société française et qu'il n'existe pas chez les Mosos. L'homosexualité perçue comme une perversion punissable est aujourd'hui un comportement admis reconnu par le droit. Un enfant né hors mariage a été considéré pendant longtemps comme un "bâtard", ce n'est plus le cas aujourd'hui. Inversement, des normes, comme ne pas fumer dans un lieu public apparaissent, transformant des comportements autrefois normaux en actes déviants. De plus à l'intérieur même d'une société globale, les normes sociales varient selon les groupes sociaux qui peuvent édicter des normes qui leur sont spécifiques, ainsi dans certains groupes de jeunes, ne pas fumer de cannabis ou ne pas s'enivrer lors d'une fête peut être considéré comme un acte déviant. Cette relativité des formes de déviance rend difficile l'association de la pathologie et de la déviance.

 

 

Q1) Quelles sont les caractéristiques de la famille Moso ?

Q2) Que pensez-vous des relations familiales chez les Mosos ?

Q3) Comment les Mosos vivent-ils ces pratiques ?

Q4) Qu'en déduisez-vous sur la déviance ?

 

 Les approches culturalistes à partir des années 30 aux Etats-Unis ont mis l'accent sur le fait que la déviance peut provenir de la coexistence d'une culture valorisant ou tolérant une pratique interdite par une autre culture. Par exemple, un adolescent commettra un acte interdit par la culture dominante  mais valorisé par la sous-culture adolescente. Ce comportement déviant est appris dans l'interaction avec d'autres personnes   à l'intérieur d'un groupe restreint. Cet apprentissage inclut des techniques de commission de l'infraction ainsi que l'adoption de certains types de rationalisations et d'attitudes. Cette théorie développée par Sutherland et Trasher (the gang 1927) permet d'expliquer de nombreuses carrières criminelles aussi bien concernant la délinquance ordinaire (vol, recel, trafics divers, fabrique de fausse monnaie, etc.) que la délinquance des élites (fraude, corruption, abus de confiance, non respect de la concurrence, etc.) dont pratiquement toutes les autres théories se désintéressent.

 

 

Q1. Quelle est la sous-culture évoquée par cet ancien chef de gang ?

Q2. Quelles sont les raisons qui peuvent pousser ces jeunes à rejoindre des bandes ?

 

On peut aussi expliquer la déviance à partir des inégalités sociales. Robert K. Merton a été l'un des premiers à comprendre l'importance du décalage entre les aspirations à la réussite sociale qu'encourage l'idéologie individualiste des sociétés modernes et la réalité des inégalités sociales (et raciales) qui, en réalité, n'offrent pas les moyens d'y parvenir à chacun. Seuls les conformistes ne sont pas déviants dans une société.

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Ce mécanisme est souvent cité pour comprendre la délinquance des jeunes des quartiers pauvres, exclus de la réussite sociale et se sentant souvent victimes du racisme et de la " mauvaise réputation " de leurs cités, ils optent souvent pour des comportements innovateurs en utilisant des moyens illicites tout en adhérant aux valeurs de consommation des sociétés capitalistes. Cependant pour comprendre comment cette déviance primaire s'enracine dans certains groupes sociaux, il faut recourir au concept de déviance secondaire.

B. La déviance secondaire peut être appréhendée comme le produit d’un étiquetage

Edwin Lemert (1950) a donné à l’étude de la déviance un programme comportant d’une part l’étude de la déviance primaire (la transgression de la norme), d’autre part l’étude de la déviance secondaire. Celle-ci correspond à la reconnaissance et la qualification de cette déviance par une instance de contrôle social.  Pour les sociologues de la " théorie de la stigmatisation "  (Lemert, Erving Goffman et Howard Becker...), la déviance n'est pas une qualité de l'acte commis, mais la conséquence du succès de l'application d'une étiquette de déviant par autrui.  Ce processus peut se faire de façon formelle ou informelle. Le simple détournement du regard ou du corps constitue une stigmatisation. Dès lors, le contrôle de son image est un enjeu crucial et Goffman attire notre attention sur les innombrables adaptations que nous réalisons pour nous conformer à ce que les personnes avec lesquelles nous interagissons attendent de nous.

 

Une fois l’acte de déviance primaire identifié par certains groupes sociaux, ces derniers trouvent un intérêt à mettre en œuvre une sanction et donc à étiqueter celui qui a eu un comportement déviant, ces groupes sociaux poseurs d'étiquette sont appelés par Becker les entrepreneurs de morale. Si le groupe ou la personne désignée intériorise l'étiquette, le stigmate et le rôle qui lui correspond, cela peut entraîner une modification de la personnalité de l’individu ainsi qu’une modification de ses relations sociales. Il entre alors progressivement dans une " carrière " de déviant. Les chercheurs ont ainsi décrit l’entrée dans les carrières de délinquants, de toxicomanes, de prostituées, de malades ou d’handicapés mentaux, de sans-abri et plus simplement d’assistés sociaux. En revanche, ceux qui ont eu des comportements déviants et qui n’ont pas été repérés ne seront pas sanctionnés.

 

 

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  1. Définir : déviance primaire, déviance secondaire, rationalisation, entrepreneurs de morale, carrière de déviant
  2. En quoi la sociologie nous permet-elle de dépasser les théories de la déviance fondées sur le biologique ou le psychologique ?
  3. Quelles sont les causes sociologiques de la déviance primaire ?
  4. La frustration relative peut-elle être une cause de la déviance primaires ?
  5. Qu’est ce que la théorie de la stigmatisation ?
  6. Montrez que la déviance est un processus

 

 

le péril jeune ( sur les docks

 

site de muchielli


27/04/2015
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dossier 7.3 Comment mesurer le niveau de la délinquance ?

Dossier 7.3. Comment mesurer le niveau de la délinquance ?

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A. Des données officielles incomplètes

Evaluer la délinquance pose problème: peut-on réellement mesurer la délinquance ? 

 Les chiffres officiels de la délinquance sont le résultat des plaintes auprès des services de police et de gendarmerie. Ils dépendent donc d’un certain nombre de variables liées :

- au comportement des victimes: certaines d’entre elles ne portent pas plainte, certains actes délinquants donneront lieu à des dépôts de plaintes alors que d’autres ne seront pas déclarés, les actes délinquants ne touchant pas une victime précise seront peu souvent déclarés (dégradation d’équipements urbains …)

- au comportement des services de police: certains faits délinquants ne seront pas enregistrés, les services de police s’attarderont plus ou moins sur certains actes en fonction de l’orientation de la politique sécuritaire ce qui les amènera à des chiffres plus ou moins gonflés (par exemple: une priorité accordée à la lutte contre la vente de stupéfiants entraînera mécaniquement des opérations de police plus actives dans ce domaine et, finalement, une progression des infractions mesurées. Une grande partie de la criminalité en col blanc n'est pas enregistrée.

 On appelle « chiffre noir » de la délinquance la part de la délinquance qui n’apparaît pas dans les statistiques officielles : infractions non constatées par la police et ne donnant pas lieu à des plaintes. 

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Il est très difficile de mesurer la délinquance parce que ces chiffres agrègent des actes qui n'ont pas grand chose à voir les uns avec les autres. Il faut rentrer dans les détails de la construction pour les comprendre. Les policiers ne verbalisent pas tout ce qu'ils voient et il y a une grande majorité d'actes délinquants qu'ils ne voient pas. 

B. Une méthode alternative: les enquêtes de victimation

Ces enquêtes réalisées par l’INSEE évaluent, à partir d’un échantillon représentatif, le nombre de personnes qui ont été confrontées à des comportements délinquants. Ces données confirment l’existence d’un chiffre noir en faisant apparaître des faits non enregistrés par les statistiques officielles. Elles permettent de constater que certains actes délinquants sont plus sous-estimés que d’autres: par exemple, les vols et les violences physiques seraient 3 à 5 fois plus élevés selon ces enquêtes. 

Malgré cela, les enquêtes de victimation comme les statistiques policières convergent pour montrer que, contrairement aux idées reçues, les comportements délinquants n’augmentent pas spécialement comme on peut le voir ici sur une enquête de victimation réalisée en Ile de France. 

 

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 Il est également nécessaire d’avoir à l’esprit les variables qui influencent le recueil de l’information. Si le sociologue montre que certaines pratiques déterminent les statistiques officielles, il a conscience qu’il en est de même pour les enquêtes de victimation : le discours sur l’insécurité et les médias influencent la perception que les personnes interrogées ont de la délinquance. Finalement, les enquêtes de victimation constituent un bon indicateur du sentiment d’insécurité ressenti dans une population.

 

Question sur le cours

Q1. Quelle différence peut-on faire entre déviance et délinquance ?

Q2. De quoi dépendent les chiffres de la délinquance enregistrée ?

Q3. Qu’est-ce que le chiffre noir de la délinquance ?

Q5. Comment évolue les chiffres de victimation entre 2001 et 2011 ?

Q6.  De quoi dépend le sentiment d’insécurité ?

C. Une aggravation de la délinquance ?

délinquance et immigration documentaire France 2

Q1. Qu’est ce qu’un immigré ? Quelle est la part d’immigrés en France ?

Q2. A partir des exemples de Beausoleil et d’Aubervilliers peut-on trouver une corrélation entre immigration et délinquance ?

Q3. Quelle est le facteur oublié dans l’analyse de la délinquance ( 15 mn)?

Q4. Quelle est la différence entre incivilité et délinquance ?

Q5. Laurent Muchielli 53 mn : Comment la police établit-elle les chiffres de la délinquance ?

Q6 Est-ce qu’on peut comparer  les homicides ?

Q7 Quel est le problème posé par la comptabilité des coups et blessures ?

Q8. Quel est le problème posé par la nécessité de réaliser de bonnes statistiques d’élucidation ? Est ce que cela explique certains chiffres de la police ? 

article de libération

 


27/10/2014
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