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Partie 4. L'influence de la culture politique sur les partis politiques


4.1. Influence de la culture politique sur les attitudes politiques

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A. les différentes dimensions de la culture politique 

Les attitudes politiques reflètent souvent des cultures politiques particulières. Les attitudes politiques sont des dispositions acquises par les individus lors de leur socialisation politique qui conditionnent leurs opinions et leurs comportements politiques. Cette socialisation dépend de l’intériorisation d’une culture politique, c’est-à-dire d’un ensemble de représentations, de valeurs et de normes qui structurent les rapports  des citoyens avec le pouvoir. On ne fait pas de la politique de la même façon aux Etats-Unis, en France, ou encore en Russie ou au Sénégal mais aussi selon que l’on appartient à tel ou tel groupe social dans chacun de ces pays ; en effet chaque pays, mais aussi chaque groupe social à l’intérieur de ces pays va construire un rapport spécifique aux institutions, à la loi, un intérêt pour la politique en fonction de son histoire.

 

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On peut néanmoins trouver des formes culturelles qui débordent les frontières de pays ou de classe. A partir d’une étude comparative de différents pays,  Gabriel Almond et Sydney Verba ont présenté une typologie des cultures politiques, en distinguant une culture paroissiale, une culture de la sujétion et une culture de la participation. La culture paroissiale est centrée sur les intérêts locaux comme le village, la paroisse dans les pays développés, le clan, la tribu dans certains pays en développement. Elle traduit une expérience locale du pouvoir politique. La culture de sujétion se développe dans les pays autoritaires qui imposent une soumission des individus par la terreur policière. La culture de la participation  qui se développe dans les pays démocratiques repose sur l’idée d’une participation possible et souhaitable des citoyens au pouvoir politique. Les citoyens sont supposés compétents et actifs, ils disposent d’une large culture politique c’est-à-dire d’un ensemble de connaissances et de croyances permettant aux individus de se situer dans l’espace politique et de guider leurs comportements.

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 La culture politique comprend trois dimensions :

 - une dimension cognitive, c'est-à-dire un ensemble des connaissances, fondées ou non, sur les acteurs et les règles de fonctionnement du système politique. Plus le degré de connaissances est élevé et plus la participation du citoyen sera forte.

 - une dimension affective, c'est-à-dire une perception émotionnelle qu’a l’individu de la vie politique qui peut aller d'un rejet des hommes politiques (« Tous pourris » !) à un intérêt très important pour la chose publique. La première attitude provoquera un comportement de retrait et d'abstention alors que la seconde favorisera l’implication.

 - une dimension évaluative, c'est-à-dire une capacité de porter des jugements de valeurs, éclairés ou non, sur l’action et le système politiques.

 

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B. Le clivage droite-gauche qui structure les attitudes politiques a t-il disparu ? 

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Quand un individu s'identifie à un parti (étiquette partisane), il se reconnaît dans celui-ci et attend de lui qu’il défende ses intérêts ou ses opinions,  il manifeste à son égard un attachement affectif et il s’approprie quotidiennement les cadres de pensée et les jugements de ce groupe de référence, selon une logique graduée qui va de la simple influence à l’allégeance partisane, en passant par l’adoption d’une lecture idéologique de tous les problèmes sociaux. L'étiquette partisane ou droite/gauche est un moyen économique de prendre position puisqu'il permet de minimiser la quantité d'information à récolter pour se décider le jour du vote.

 

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L'origine historique du clivage droite-gauche se trouve dans la position géographique des différents partis politiques dans l’assemblée nationale d'août-septembre 1789. Lors d'un débat sur le poids de l'autorité royale face au pouvoir de l'assemblée populaire dans la future constitution, les députés partisans du veto royal (majoritairement ceux de l'aristocratie et du clergé) se regroupèrent à droite du président (position liée à l'habitude des places d'honneurs). Au contraire, les opposants à ce veto se rassemblèrent à gauche sous l’étiquette de «patriotes» (majoritairement le Tiers état). Après la Révolution, ce clivage s'est institué dans la culture politique des systèmes d'assemblée.

 

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Définir la droite et la gauche est difficile, tant les positions politiques sont complexes et fluctuantes et les politiques actuelles parfois étonnantes. On peut cependant définir de manière idéal-typique, gauche et droite. 

       D'un point de vue sociologique,  la gauche est surreprésentée dans l’électorat populaire et salarié, tandis que la droite l’est chez les indépendants. Sur le plan historique, la gauche se veut révolutionnaire ou réformiste, la droite est plus conservatrice, elle se plait davantage à défendre ce qui est, voire à restaurer ce qui était. D'un point de vue politique, la gauche se veut du côté du peuple et de ses organisations (les partis, les syndicats, les associations), la droite est davantage attachée à la Nation, à la patrie. Sur le plan économique, la gauche fait davantage confiance à l’État qu'au marché, la droite fait davantage confiance au marché qu’à l’État. Pour finir sur le plan culturel des valeurs, la gauche a un goût prononcé pour le respect de l’égalité, de la liberté des mœurs, de la laïcité, de la défense des plus faibles des loisirs, du repos ; à droite celui de la réussite individuelle, de la liberté d’entreprendre, de la religion, de la hiérarchie, de la sécurité, de la patrie, de la famille, du travail, de l’effort, de l’émulation, de la responsabilité.

 

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 On peut synthétiser les positions idéologiques de la gauche et de la droite en les différenciant selon leur degré d’adhésion au libéralisme économique et au libéralisme culturel : le libéralisme économique défend la libre entreprise et la liberté du marché, par opposition au contrôle par l'Etat des moyens de production et à l'intervention de celui-ci dans l'économie ;  le libéralisme culturel défend les libertés et l’épanouissement individuels contre les relations autoritaires (tolérance vis-à-vis des étrangers, lutte contre les discriminations, liberté des mœurs, égalité femmes- hommes, etc.).

 

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Les partis de gauche se caractérisent généralement par une plus grande défiance vis-à-vis du libéralisme économique, et une plus grande adhésion au libéralisme culturel, à l’inverse des partis de droite. Une exception à ce principe peut se trouver dans le cas du Front National dont les électeurs se définissent avant tout en opposition au libéralisme culturel, tout en pouvant avoir des opinions très partagées sur le libéralisme économique. Les centristes, quant à eux, semblent effectivement se situer entre les deux pôles majeurs du jeu politique français, plus proches de la droite sur l’économie et de la gauche en termes de libéralisme culturel. Derrière cette opposition se cache une divergence dans la structure des capitaux possédés. Les détenteurs d’un capital économique important affiche leur libéralisme économique et vote à droite dans leur grande majorité tandis que ceux qui détiennent un capital culturel élevé affiche un libéralisme culturel et vote majoritairement à gauche.

 

Ainsi, la loi sur le « mariage pour tous » a réactualisé le clivage droite-gauche. D’une part, ce projet a été porté par la gauche, d’autre part, il a été approuvé par 79% des sympathisants de gauche et seulement par 43% des électeurs de droite. Enfin, ce projet a opposé les catholiques pratiquants, qui sont en faveur du « droit naturel » (le mariage homosexuel est contre-nature) et les non-croyants ou non-pratiquants qui sont en faveur du « droit positif ».

 

Cependant, les dernières élections (2017)  ont été marquées par l'effondrement du duopole traditionnel gauche droite PS et UMP/LR, ils ont perdu leur crédibilité de grands partis et leurs capacité à imposer les règles du jeu des alliances.  Article Télos

 

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Texte Comte Sponville

 Q1. Définir culture politique, attitude politique, étiquette partisane, libéralisme économique, libéralisme culturel
Q2. Comment peut-on expliquer le passage d’une culture politique paroissiale à une culture politique de la participation dans les pays développés ?
Q3. Développez 3 exemples permettant d’illustrer chacune des dimensions de la culture politique : cognitive, affective et évaluative
Q4. D’où vient l’opposition droite/gauche ?
Q5. Réaliser un tableau permettant de montrer les différences entre gauche et droite ( colonne : droite gauche ; lignes : sociologique, historique,politique, économique, culturel , idéologique)
Q6. Pourquoi à droite est-on plus favorable à un libéralisme économique ?
Q7. Le clivage droite-gauche qui structure les attitudes politiques a-t- il disparu ?


02/03/2016
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4.2. La socialisation politique

A. L'importance de la socialisation politique dans l'identification partisane 

Les attitudes politiques, c'est-à-dire à la fois les comportements politiques (s’inscrire ou non sur les listes électorales, s’abstenir ou participer, voter pour tel ou tel candidat) et les opinions politiques (valeurs qu’ils partagent, jugements qu’ils expriment sur tel ou tel responsable politique) sont incorporées par les individus au cours des processus de socialisation politique.

 

La socialisation est un processus d’interaction sociale dans lequel les individus, engagés de façon active, apprennent et intériorisent les normes et les valeurs de la société à laquelle ils appartiennent, et construisent leur identité sociale.  Elle se déroule tout au long de la vie. La socialisation politique désigne plus précisément l'acquisition de compétences à la fois techniques (connaissance des institutions), politiques au sens strict (acceptation et capacité à se situer politiquement sur un axe gauche- droite) et enfin sociales (intérêts pour la politique et engagements).  

 

  La famille, l’école, les médias, les religions, le militantisme syndical ou politique, les organisations culturelles et sportives sont les agents de socialisation qui participent à la socialisation politique. 

 La socialisation primaire s’effectue pendant l’enfance, principalement dans le cadre de la famille, mais aussi de l’école et du groupe de pairs ou des médias. La famille joue un rôle primordial : les deux tiers des Français votent comme leurs parents selon une enquête du CEVIPOF, menée en juin 2011. Par leur proximité quotidienne, par l’intermédiaire des échanges affectifs et des discussions plus fréquentes, les mères participent plus activement que les pères à la socialisation politique de leurs enfants. 

 

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La famille fournit les premiers repères et joue un rôle décisif sur la formation des choix ultérieurs, tandis que l’école (enseignants, savoirs transmis ou groupe de pairs) joue un rôle bien moindre. La primauté de la famille repose sur une intériorisation précoce, inconsciente et diffuse, plus par imprégnation que par inculcation. Ce mécanisme est d’autant plus efficace qu’il s’avance masqué.

 

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B. L'influence de la socialisation primaire en débat

 Selon Bourdieu, les compétences politiques sont socialement distribuées dans la société car elles vont dépendre du capital culturel et du capital social des familles dans lesquels les individus évoluent. Par exemple, plus les connaissances sur le système et la vie politiques sont grandes, plus les relations sociales sont intenses et plus la participation politique sera importante. Très tôt les préférences politiques des enfants sont organisées en termes de préférences partisanes qui auront une grande stabilité au cours de la vie. L'identification à un parti commence jeune et structure l'ensemble des attitudes politiques tout au long de la vie. 

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La reproduction familiale des préférences partisanes est cependant un modèle critiqué. Annick Percheron dans « La socialisation politique » (1985) insistera sur le fait que les compétences politiques peuvent être acquises dans tous les milieux sociaux. Il y a une grande plasticité qui se traduit par l'acquisition de compétences politiques tout au long de la vie. Par ailleurs, il faut aussi pour comprendre la formation des habitus politiques prendre en compte l'existence d'un capital politique, un enfant de syndicaliste, faisant partie de la classe ouvrière vit un processus de socialisation politique plus intense qu'un enfant de classe moyenne dont les parents ne sont pas politisés. 

Par ailleurs, les enfants peuvent être confrontés à des situations où il existe une dissonance de positions politiques entre les membres de leur famille. Les enfants ne reproduisent en fait majoritairement les opinions et les comportements politiques de leurs parents que si l'intérêt des parents pour la politique est fort, si les préférences politiques des parents sont marquées et si les parents ont des choix homogènes. Les préférences idéologiques des jeunes  sont d’autant plus influencées que les deux parents ont les mêmes opinions affirmées.

 

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Film : Famille, dispute et politique / 2012 Réalisation Anne Muxel

 

Q1. Quels sont les éléments favorables à la reproduction des opinions politiques des parents ? 

Q2. Quelle est la spécificité de la transmission maternelle de la politique ?

Q3. Y a t-il une tendance à l'homogénéité des choix politiques dans le couple ? Pourquoi ?  

Q4. Quelles sont les causes des disputes familiales autour de la politiques ? 

Q5. Pourquoi le sujet de la politique s'est-il dédramatisé ? 

 

L’identification à un parti politique comporte trois éléments : l’individu se reconnaît dans celui-ci et attend de lui qu’il défende ses intérêts ou ses opinions ; il manifeste à son égard un attachement affectif ; il s’approprie quotidiennement les cadres de pensée et les jugements de ce groupe de référence, selon une logique graduée qui va de la simple influence à l’allégeance partisane, en passant par l’adoption d’une lecture idéologique de tous les problèmes sociaux.

Des travaux en psychologie cognitive ont montré que face à la multitude et à la complexité croissante des enjeux collectifs, le citoyen recourait fréquemment à des raccourcis qui permettent d’émettre des jugements politiques, en minimisant la quantité d’informations et d’énergie mobilisée. Ainsi, l’étiquette partisane fait adopter les jugements du parti auquel appartient un candidat apprécié.

C. Le rôle de la socialisation secondaire

Le positionnement au sein du clivage gauche/droite peut être acquis assez tôt, en termes d’attitudes. En revanche, l’identification partisane qui désigne stricto sensu est beaucoup plus floue. Se sentir proche d’un parti nécessite d’autres séquences de socialisation (empruntées largement à la socialisation secondaire) ayant trait à une meilleure connaissance des jeux et enjeux politiques et tout autant à des expériences pratiques comme la participation à une manifestation par exemple, même si le lien entre comportement reconnu politiquement comme tel et orientation partisane n’est pas mécanique. Les positions partisanes peuvent évoluer au cours de la vie en fonction des expériences politiques que l'individu rencontre et du contexte général de la vie politique.

 

La socialisation secondaire se fait en interaction, au contact avec d’autres individus (conjoint, collègues de travail, amis...) et des réalités économiques, sociales et politiques. Elle peut transformer le regard de l’individu sur la politique et l’amener à ajuster ces normes et ces valeurs acquises dans l’enfance à la réalité nouvelle. On peut distinguer 3 effets : un effet de trajectoire, un effet de génération et un effet d'âge.

- Une trajectoire sociale ascendante peut induire un changement de préférence partisane si l'individu adhère aux valeurs politique de son nouveau groupe d'appartenance. Une mobilité sociale descendante peut amener les individus à se tourner vers des partis ayant des positions plus radicales sur questions liées à l'immigration ou au partage des richesses par exemple. 

- Le contexte politique : les évènements politiques peuvent notamment conduire à la construction de nouvelles dispositions politiques comme l’a montré Annick Percheron, et créer ainsi un effet de génération qui contribue à expliquer l’évolution des attitudes politiques (La Seconde guerre mondiale, Mai 68, dans une moindre mesure le mouvement lycéen de 1986, le CPE...). Dans « L’expérience politique des jeunes » (2001), Anne Muxel montre que la participation à des mouvements étudiants-lycéens en 1986 a des répercussions sur l’activité politique des individus dix ans plus tard. La « conjoncture historique et politique a donc aussi un rôle actif dans la construction de l’identité politique ».

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- L’âge : les années de jeunesse, de 18 à 25 ans, « moratoire électoral », se caractérisent par une faible participation à la vie politique conventionnelle. En revanche, leur participation protestataire est plus forte et leur intérêt pour la politique s’accroît depuis les années 1990 mais elle est très fortement corrélée au niveau du diplôme.

 


Gabriel Almond et Sydney Verba démontrent la corrélation très forte entre l’intérêt pour la politique et le niveau d’étude et le taux d’exposition aux médias des individus interrogés. L’attitude au politique est essentiellement déterminée à l’âge adulte et en fonction du niveau éducatif et de compétence professionnelle de l’individu.

 

D. Le rôle des médias

Les avis de spécialistes divergent sur la question de l’influence des médias sur le processus de socialisation politique. Le politologue Thierry Vedel distingue trois séries d’études.

 

- Un premier diagnostic, développé par des chercheurs américains entre 1950 et le début des années 1970, insiste sur la faible influence des médias : les électeurs s’intéressent peu aux campagnes électorales et l’influence des médias est filtrée par l’entourage selon le mécanisme de la  two-step flow communication (Paul Lazarsfeld et alii, The People’s Choice, 1948, Columbia U. Press) ; l’adhésion durable à un parti politique est beaucoup plus conditionnée par les traditions familiales que par la couverture temporaire des médias (modèle de l’université du Michigan); les électeurs sélectionnent les médias consommés en fonction de leurs opinions, et ont une perception et une mémorisation sélective de l’information.

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- Un second diagnostic, depuis le milieu des années 1970, présente l’influence des médias comme étant forte mais négative : une série d’études américaines a mis en relief la présentation dramatisée, spectaculaire et focalisée sur les sondages du discours politique, mais aussi le fait que cette image négative de la vie politique favorisait le cynisme et le désengagement civique des citoyens (Robert Putman, Bowling Alone, Simon & Schuster, 2000). Parallèlement, en France, une série d’études empiriques se sont donné pour tâche de reconstruire le « spectacle » subi par le téléspectateur : un formatage du débat politique par la télévision, qui appelle des stratégies en réponse des hommes politiques (contrôle de l’agenda des médias, recours à des « spin doctors », story-telling etc.)

 

 

 

Q1. Quelle est la différence entre spectaculaire concentré et spectaculaire diffus chez Gui Debord ? 

Q2. Qu'est ce que l'imposture de la satisfaction ? 

Q3. Que cache fondamentalement le spectacle ? 

Q4. Quelles sont les implications de l'abolition de l'espace géographique et du temps des voyages par le commerce ? 

 

- Depuis une quinzaine d’années, un troisième diagnostic considère les citoyens plus comme sujets communicants que subissant passivement le prisme déformant des médias. Les citoyens américains s’exposeraient rarement à des opinions adverses lors des conversations – essentielles à la formation de la culture politique – avec leur entourage, contrairement aux citoyens européens qui admettraient plus facilement la contradiction. Mais dans tous les cas, l’appartenance à un réseau social homogène renforce l’impact des messages médiatiques compatibles avec les orientations du groupe, alors que l’appartenance à un réseau hétérogène favorise un regard critique sur les médias et tend à diminuer la polarisation gauche-droite des comportements politiques (Thierry Vedel, Les médias, la communication et la science politique, Les Cahiers Français n° 350, La Documentation Française, mai-juin 2009).

 

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Q1. Définir : identification partisane, attitude politique, socialisation politique

Q2. Pourquoi la famille joue-t-elle un rôle plus important que l'école dans la socialisation politique ?

Q3. Pourquoi Annick Percheron conteste t-elle l'analyse de la reproduction familiale des préférences politiques ?

Q4. Quelles sont les conditions pour qu'un enfant reproduisent les opinions politiques de ses parents ?

Q5. Le mouvement social anti loi Khomry peut-il créer un effet de génération ?

Q6. Quelles sont les caractéristiques des jeunes de 18-25 ans ?

Q7. Qu'est ce que le mécanisme de la two step flow communication ?

Q8. Les réseaux sociaux jouent-ils un rôle dans la socialisation politique ? 

 

 

 


02/03/2016
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4.1 la culture politique

test positionnement politique

 

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26/12/2015
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