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approfondissement partie 4


questionnaire monnaie

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27/11/2015
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Disseration plan et dossier

Dissertation-indépendance-banque-centrale.docx

 

Dissertation : Les banques centrales doivent-elles être indépendantes ?

 

Intro : rôle des banques centrales dans le système bancaire ( refinancement, prêteur en dernier ressort etc.). Définition de l’indépendance d’une banque centrale)

1)      L’indépendance des banques centrales a permis de limiter l’inflation dans les pays  développés et de stabiliser l’économie

a)      Les pays où les banques centrales sont  indépendantes ont moins d’inflation

b)      Les économies où les banques centrales interviennent massivement sont souvent instables

 

2)      Mais cette indépendance a des limites

a)       L’indépendance des banques centrales est anti-démocratique

b)      L’objectif unique d’inflation empêche de mener des politiques en faveur de la croissance

c)       L’indépendance des banques centrales n’a pas empêché l’instabilité en Europe


30/01/2015
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RISQUES ET LIMITES DE LA PLANCHE À BILLETS

Risques et limites de la planche à billets

LE MONDE ECONOMIE |  • Mis à jour le  | Par 


La BCE a abattu sa dernière carte : les achats de dettes publiques, comme l’ont fait ses homologues des Etats-Unis et du Royaume-Uni avant elle.

Il y a quelque chose d’insensé dans le monde des banquiers centraux. Jeudi 22 janvier, Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), a annoncé que son institution allait racheter pour plus de 1 140 milliards d’euros de dettes publiques et privées. Un programme dit « d’assouplissement quantitatif », ou quantitative easing en anglais (QE).

L’annonce a été saluée par les marchés. Les analystes, eux, estiment dans l’ensemble que la BCE n’avait pas vraiment le choix. D’abord, parce que les prix ont reculé de 0,2 % en décembre 2014 dans l’union monétaire, loin de la cible de 2 % fixée par son mandat. Elle ne pouvait donc pas rester les bras croisés.

Ensuite, parce que seul un programme d’une telle ampleur était susceptible de créer le choc de confiance dont la zone euro a besoin. Pour que la croissance revienne, il faut d’abord que les marchés, les entreprises et les ménages y croient.

Paradoxe

La BCE a donc abattu sa dernière carte : les achats de dettes publiques, comme l’ont fait ses homologues des Etats-Unis et du Royaume-Uni avant elle, avec succès.

Et pourtant. Les experts qui soutiennent que le QE était indispensable affirment aussi que son effet sur la croissance risque d’être quasi nul. Il y a de quoi tomber de sa chaise ! Où passeront donc les 1 140 milliards d’euros s’ils ne finissent pas par irriguer l’économie réelle, par exemple grâce aux crédits aux PME et aux particuliers ?

C’est tout le paradoxe de cette arme monétaire massive. Elle fonctionne comme une puissante étincelle, destinée à relancer le moteur économique. Mais si le moteur est noyé, l’étincelle ne sert à rien. Pire, elle risque de mettre le feu ailleurs. Pour l’Europe, cela signifie que le QE ne fonctionnera que si les Etats soutiennent l’investissement et poursuivent les réformes favorisant la croissance.

Des bulles spéculatives pourraient se former

Disons-le tout net : les réformes en question ne se résument pas à déréguler tous azimuts le marché du travail, comme certains le caricaturent parfois. Il s’agit plutôt de faire en sorte que les PME n’aient pas à remplir quarante-cinq dossiers et poireauter dix-huit mois pour obtenir un permis de construire ou un prêt. Ou encore, de faire sauter les monopoles empêchant l’innovation et la baisse des prix dans les secteurs verrouillés.

Sans cela, les banques n’utiliseront pas les nouvelles liquidités injectées par la BCE pour accorder des prêts, puisque la demande de prêts sera nulle. A la place, elles les utiliseront pour acheter, probablement, des dettes d’Etat.

Dans quelques mois, si rien ne se passe, ces liquidités pourraient aussi se diriger vers des placements plus rentables, comme les actions ou l’immobilier. Des bulles spéculatives pourraient se former, aux effets potentiellement ravageurs. 1 140 milliards pour rien, en somme. Mario Draghi, lui, pourra dire qu’il a fait le job. Les dirigeants européens eux, devront expliquer pourquoi ils n’ont pas fait le leur.

Peut-on encore éviter un tel écueil ? Oui. Mais la fenêtre de tir est étroite. Vendredi 23 janvier, François Hollande a promis, depuis Davos (Suisse), qu’il poursuivrait les réformes. Y’a plus qu’à…

 


26/01/2015
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Crise des Subprime

Document 1 - Portrait d'une victime des subprimes aux USA

http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-economique/video/VDD08002147/portrait-d-une-victime-des-subprimes-aux-usa.fr.html

1. Définir - Qu’est-ce qu’un taux d’intérêt variable ?
2. Analyser - Analyser l’enchaînement qui conduit à l’expulsion des résidents de leur maison.

 

Document 2 - Les mécanismes de la crise immobilière

Ecoland - la Bulle from Denis van Waerebeke on Vimeo.

crise subprime le monde

1. Justifier - Pourquoi peut-on avancer l’idée que « le crédit c’est génial » ?
2. Expliquer - Expliquer le mécanisme de gonflement puis d’éclatement de la « bulle immobilière ».
3. Discuter - Les principales victimes de la crise des subprimes sont-elles des « Joyce » ou des « Cynthia » ?
4. Expliquer - Pourquoi l’Etat accepte-t-il de renflouer la banque ?

 

Document 3 : Evolution des prix et des ventes de maisons aux Etats-Unis

graph_prix_maisons

Note : « GA en % » signifie « glissement annuel en pourcentage », c'est-à-dire évolution de date à date. « G » et « D » renvoient respectivement à l'échelle de « gauche » et de « droite » du graphique. Source : Patrick Artus, « Sans stabilisation des prix de l'immobilier, impossible d'éviter la déflation aux États-Unis », Special Report, Natixis, n° 136 , 27 avril 2009.

1. Décrire – Présentez l’évolution des ventes de maisons aux Etats-Unis de 1988 à 2009.
2. Lire - Quel a été le taux de croissance des prix de l’immobilier aux Etats-Unis en 2005 ? Et en 2009 ?


Document 4 – La chaîne de titrisation, ou comment se propage la contamination

chaine-titrisation

note : ad hoc = spécialement créé pour l'occasion

1. Lire - Que symbolise le sens des flèches ?
2. Définir - En étudiant les étapes 2 et 3 ci-dessus, définir la titrisation.
3. Expliquer - Que se passe-t-il si l’emprunteur ne peut pas rembourser son emprunt à la banque ?

Document 4 bis – Une titrisation excessive

Pratique ancienne, la titrisation offre une possibilité aux émetteurs de prêts de se refinancer; ayant obtenu de la liquidité ils peuvent alors financer d’autres activités dans l’économie; la titrisation permet ainsi de transformer du “capital mort” en “capital vivant”. (…)

Cependant, la titrisation, et en particulier la vente des tranches risquées, déresponsabilise l’émetteur, qui perd ses incitations à surveiller la qualité de ses prêts s’il n’en subira pas les conséquences. Le danger est donc que l’émetteur émette, puis se débarrasse, à travers la titrisation, des prêts trop risqués (…) Le taux de titrisation des prêts immobiliers a crû de 30% en 1995 à 80% en 2006. Et surtout, dans le cas des fameux prêts subprime, la fraction titrisée est passée de 46% en 2001 à 81% en 2006. (…)

la titrisation a beaucoup augmenté à un moment où les prêts devenaient plus risqués, alors que la théorie et la pratique veulent que les banques gardent une part plus importante quand leurs prêts sont plus risqués et donc plus sujets aux asymétries d’information. (…) D’autre part les acheteurs ont parfois acheté sans trop se soucier de la qualité (…), et les agences de notation ont nettement sous-évalué les risques, comme le montre la défaillance de nombreux titres AAA.

Leçons d’une crise, Jean Tirole, note TSE n°1 n° 1 - 12/2008 http://www.linternaute.com/actualite/economie/international/crise-financiere/2-contagion-mondiale.shtml

1. Décrire - Montrer le rôle de la titrisation dans la contagion de la crise financière.
2. Expliquer - Expliquer comment la crise s’est-elle transmise internationalement.
3. Analyser – Analyser la responsabilité des « innovations financières » dans la gravité de la crise financière.

Document 5 - De la crise financière à la crise économique
La crise financière s’est transmise à l’économie réelle par trois canaux principaux.
D’abord, la crise financière a entraîné une crise de confiance qui touche l’ensemble des agents économiques : les banques hésitent à se prêter entre elles, tandis que les ménages, par crainte du chômage, accroissent leur épargne de précaution. Ensuite, l’accès au crédit est devenu plus coûteux et difficile : les prêteurs, confrontés à un risque de défaut accru, font payer plus cher les emprunteurs, voire refusent de leur prêter. Restriction de crédit et crise de confiance ont un impact particulièrement négatif sur l’investissement des ménages et des entreprises. Enfin, la baisse de demande entraîne une contraction du commerce mondial, propageant la crise à l’ensemble de l’économie mondiale. En retour, la dégradation de l'économie réelle entretient la crise financière. C'est le cas en particulier de la baisse des prix dans l'immobilier qui nourrit la crise des subprimes. (…)

La crise des « subprimes » : de la crise financière à la crise économique, Note de conjoncture INSEE, 2009

1. Expliquer – Expliquer la phrase soulignée.
2. Expliquer - Expliquez comment l’augmentation des taux d’intérêt et la baisse du prix de l’immobilier aux Etats-Unis ont transformé les titres d’emprunt à risque en actifs toxiques.
3. Résumer – Résumer sous forme d’un schéma la propagation de la crise financière à la crise économique.

Activité de synthèse : Vous présenterez sous la forme d’un schéma le déroulement de la crise des subprimes, sa généralisation en crise financière puis sa contagion.


24/01/2015
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exercice création monétaire

Doc 1 : Le processus de création monétaire dans un système de banque unique

La monnaie contemporaine est principalement scripturale et émise par les banques, comme on vient de le voir. Il est donc important de préciser par quels mécanismes les banques créent de la monnaie et participent à la croissance de la masse monétaire.

La monnaie scripturale correspond aux dépôts à vue (DAV), inscrits au passif des banques et détenus par les agents non bancaires. La monnaie scripturale circule par l'intermédiaire des différents instruments qui en permettent la circulation (chèques, cartes bancaires). Le dépôt est la provision d'un compte, celui-ci pouvant être alimenté soit par une remise de billets, soit par un virement d'un autre compte, soit grâce à un crédit accordé par la banque. Ce dernier procédé est celui qui provoque l'augmenta­tion de la masse de monnaie en circulation.

Dans un système de banque unique

Supposons, pour simplifier, que le système bancaire soit composé d'une seule banque (...). Prenons le cas d'une entreprise qui emprunte auprès de sa banque. Le mécanisme de la création monétaire se réalise par un accroissement simultané de l'actif et du passif de l'établissement bancaire concerné, illustré par le schéma ci-après :

Banque

 

Entreprise

actif

passif

 

actif

passif

Crédit accordé à l’entreprise

+ 100

Compte de dépôt de l’entreprise

+ 100

 

Compte de dépôt à la banque

+ 100

Dette vis à vis de la banque

+ 100

La monnaie créée se concrétise par une inscription au compte (DAV, pour dépôts à vue) du client emprunteur qui figure au passif du bilan bancaire ; la contrepartie est inscrite a l'actif à un poste créance sur le client. Le remboursement du crédit abou­tira, de façon symétrique, à une destruction de monnaie en diminuant à la fois l'actif et le passif du bilan bancaire. La masse monétaire - constituée essentiellement par la monnaie scriptu­rale - s'accroît lorsque les flux de remboursements sont infé­rieurs aux flux des crédits nouveaux, de la même manière que le niveau d'une piscine s'élève lorsque le flux d'écoulement est inférieur au flux de remplissage. (...)

Dominique Plihon, “La monnaie et ses mécanismes”, La Découverte, 5ème Edition, 2008

1.Expliquer - L’actif d’un agent économique est ce qu’il possède ou ce que d’autres lui doivent. Son passif est ce qu’il doit à d’autres. Expliquez pourquoi :
a. Le crédit accordé par une banque à un client est pour elle un actif et pour lui un passif ?
b. Le compte de dépôt d’un client à sa banque est pour elle un passif et pour lui un actif ?
2.Justifier – Pourquoi peut-on dire que lorsque votre compte de dépôt augmente suite à un crédit de votre banque, il y a création monétaire sans émission de billets nouveaux ?
3.Justifier - A partir du texte, expliquez pourquoi on peut résumer le processus de création monétaire par la phrase : “les crédits font les dépôts”.
4.Expliquer - Expliquez la phrase soulignée.


23/01/2015
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