thepremierees

orientation


Choix d'option fin de première ES

La terminale ES propose des enseignements de spécialité de sciences sociales et politiques ou d’économie approfondie ou de mathématiques.

Ces trois enseignements de spécialité permettent aux élèves d’acquérir des profils d’études diversifiés, qui les préparent au choix d’une filière dans l’enseignement supérieur.

Trois choix  sont offerts : les Mathématiques, les Sciences Sociales et Politiques ou l’Economie approfondie.

S’agissant d’une spécialité, elle se traduit par un renforcement de l’horaire exigé (1h30 hebdomadaire) par l’approfondissement ou l’élargissement des connaissances dans le domaine choisi.

 

Plusieurs stratégies peuvent guider le choix de l’élève :

Le pragmatisme : il s’agit de choisir la matière où il excelle, en visant à gagner le maximum de points pour le Baccalauréat.

La prospective : il s’agit de choisir une spécialité qui sera particulièrement utile dans le cadre d’un projet d’études supérieures.

Le moindre mal : il s’agit de choisir la discipline où l’élève rencontre le moins de difficultés...

Quelle que soit la stratégie qui guide le choix, il est nécessaire de prendre en compte non seulement l’intérêt pour la discipline, mais aussi les aptitudes qui seront attendues en Terminale, afin d’effectuer un choix judicieux.

1. Economie approfondie

I. Le contenu :

Le programme en Terminale ES de la spécialité Mathématiques est en très grande partie indépendant du reste du programme d’obligatoire de première ES et Terminale ES. Néanmoins, une habitude de travail rigoureux et régulier en première est nécessaire ; ainsi qu’une aptitude à apprendre, comprendre et reproduire les raisonnements proposés en cours.

Les parties du programme de spécialité les plus importantes relèvent :
- Des matrices (carrées, colonne, inverses)
- Des graphes
- De l’interpolation polynomiale
Ces trois parties sont traitées en cours via des exemples concrets tels que la gestion de flux, les échanges interindustriels, la recherche de minimisation, l’étude de phénomènes évolutifs…

II. Les méthodes :

Bien que ce programme prenne appui sur la résolution de situations et problèmes concrets, il est surtout demandé aux élèves suivant la spécialité Mathématiques d’avoir une compréhension de l’abstrait meilleure que la moyenne des élèves de Terminale.

On demandera effectivement aux élèves :

  • d’extraire les informations nécessaires ;
  • de prendre du recul sur le phénomène étudié ;
  • d’être capable de l’inscrire dans un cadre plus théorique ;
  • de développer et d’utiliser les connaissances apprises pour résoudre le problème.

III. L’épreuve au Baccalauréat :

L’épreuve de Mathématiques en spécialité ne diffère de celle non spécialité que sur un exercice. Ainsi, tous les candidats doivent traiter en général :
- trois exercices communs
Plus - un exercice pour les non spécialistes
- un exercice sur le programme de spécialité pour les spécialistes

L’épreuve est d’une durée de trois heures pour tous les candidats (spécialistes comme non-spécialistes). Le coefficient est de 5 pour les non spécialistes, de 7 pour les spécialistes.

IV. Le post-baccalauréat :

Pour certaines filières d’études supérieures (Économie et Gestion, Psychologie, Mathématiques Appliquées aux Sciences Sociales,..), il est conseillé d’avoir suivi la spécialité Mathématiques en Terminale, mais il n’est nullement obligatoire d’un point de vue « légal ».
Que ce soit pour les Prépas-HEC, ENS D2 ou les BTS, on constate que les bons éléments n’ayant pas suivi cette spécialité sont plus appréciés que ceux, moyens, venant de spécialité mathématiques.
Choisir la spécialité Mathématiques doit donc être le fait d’élèves d’un bon niveau en Mathématiques en Première, sachant que ce choix ne relève pas seulement d’une stratégie post-baccalauréat.

2. Sciences sociales et politiques

I. Le contenu :

Cet enseignement de spécialisation doit permettre aux élèves de se familiariser avec les apports des sciences sociales et politiques à la réflexion informée et critique sur l’évolution de la vie politique contemporaine en France et en Europe. S’inscrivant dans le prolongement de l’enseignement de la classe de première et en complément avec le programme spécifique de la classe terminale, ce programme de spécialisation est basé principalement sur les acquis de la science politique. Ouverte à l’influence d’autres modes de raisonnement des sciences sociales (l’histoire et la sociologie notamment), la science politique constitue une discipline propice à un enseignement de spécialisation susceptible d’aborder scientifiquement les questionnements contemporains. Cet enseignement suppose l’apprentissage des savoir-faire nécessaires à un travail sur les documents et données empiriques disponibles.

Programme :

1. Le système politique démocratique
1.1 Quelles sont les composantes institutionnelles des régimes politiques démocratiques ?
1.2 Comment s’organise la compétition politique en démocratie ?
1.3 Quelle est la contribution des organisations politiques au fonctionnement de la démocratie ?

2. La participation politique
2.1 Quelle est l’influence de la culture politique sur les attitudes politiques ?
2.2 Quels sont les répertoires de l’action politique aujourd’hui ?
2.3. Comment expliquer le comportement électoral ?

3. L’ordre politique européen
3.1 Quel est l’impact de la construction européenne sur l’action publique ?
3.2 Vers un ordre politique supranational ?

II. L’épreuve au Baccalauréat :

Epreuve écrite de coefficient 2.
Le candidat dispose d’une heure pour traiter, au choix, l’un des deux sujets portant sur le programme de spécialité.
Chaque sujet prend appui sur un ou deux documents et comporte un sujet à traiter.

III. Le post-baccalauréat :

La spécialité, de par son contenu et sa démarche, permet de mieux appréhender les filières d’études supérieures dans le domaine des sciences humaines, qu’elles soient de l’ordre des sciences sociales, juridiques, politiques, en particulier lorsqu’il s’agit de filières universitaires (Droit, Sciences Politiques, Sociologie, Histoire, Sciences sociales, Administration Economique et Sociale...).

3. Mathématiques

I. Le contenu :

Cet enseignement de spécialisation doit permettre aux élèves d’approfondir leur connaissance de l’analyse économique par l’étude de quelques grands enjeux contemporains qui correspondent à des mutations structurelles de l’économie mondiale (évolutions démographiques, transformations de l’État-providence, globalisation, stratégies d’entreprises). L’étude de ce programme est l’occasion de perfectionner la maîtrise des outils analytiques et des modes de raisonnement propres à la science économique. Cet enseignement suppose l’apprentissage des savoir-faire nécessaires à un travail sur les documents et les données empiriques disponibles.

Programme :

1. Économie et démographie
1.1 Comment la dynamique démographique influe-t-elle sur la croissance économique ?
1.2. Quel est l’impact des variables économiques et démographiques sur le financement de la protection sociale ?

2. Stratégies d’entreprises et politique de concurrence dans une économie globalisée
2.1. Dans quelles circonstances les entreprises peuvent-elles exercer un pouvoir de marché ?
2.2 Quel est le rôle de la politique de la concurrence ?

3. Instabilité financière et régulation
3.1. Qu’est ce que la globalisation financière ?
3.2. Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ?

II. L’épreuve au Baccalauréat :

Épreuve écrite de coefficient 2.
Le candidat dispose d’une heure pour traiter, au choix, l’un des deux sujets portant sur le programme de spécialité.
Chaque sujet prend appui sur un ou deux documents et comporte un sujet à traiter.

III. Le post-baccalauréat :

La spécialité, de par son contenu et sa démarche, permet de mieux appréhender les filières d’études supérieures dans le domaine des sciences économiques, que ce soit dans une filière universitaire, de DUT, d’école de commerce etc.

 


15/06/2015
0 Poster un commentaire