méthodes
sujets de bac
Introduction
I. Une seule politique monétaire
- Depuis le 1er janvier 1999, la politique monétaire des pays de la zone euro, mise en œuvre par la
Banque centrale européenne (BCE), devient unique ; chaque pays conserve cependant une politique budgétaire autonome. - La BCE occupe un rôle central dans la gestion de la monnaie unique.
Indépendante du pouvoir politique , elle détermine lapolitique monétaire de tous les pays appartenant à la zone euro. - Les statuts de la BCE stipulent que son objectif principal et quasi unique est la
stabilité des prix , c’est-à-dire un niveau d’inflation avoisinant les 2 % (document 2 ). Pour atteindre cet objectif, la BCE agit sur letaux d’intérêt auquel les banques se refinancent auprès de la BCE. Ces taux d’intérêt s’appliquent à tous les pays, quelle que soit la situation de leur conjoncture économique.
II. Des politiques budgétaires nationales
- Si la politique monétaire décidée par la BCE s’applique à tous les pays de la zone euro,
les politiques budgétaires restent autonomes . - Le
Pacte de stabilité et de croissance (document 1 ) précise que les pays de la zone euro ne doivent pas avoir un déficit budgétaire supérieur à 3 % du produit intérieur brut (PIB) ni un taux d’endettement supérieur à 60 % du PIB. Si un pays dépasse ces limites, la Commission européenne peut entamer uneprocédure de déficit excessif pouvant conduire à des pénalités. - Cependant, les objectifs du pacte de stabilité ne semblent pas véritablement atteints au moment où survient la crise, puisque seuls l’Allemagne et le Danemark (ce dernier pays n’est pas dans la zone euro) répondent aux exigences du pacte. Après la crise, le déficit budgétaire fait plus que doubler et dépasse même 10 % en Espagne (
document 3 ).
III. Le renforcement des interdépendances entre les politiques conjoncturelles
- L’adoption de la monnaie unique a accru les échanges entre les pays de l’UE. Dès lors, toute baisse de la demande dans un pays a des effets sur la croissance des autres car ceux-ci exportent moins (
document 2 ) ce qui provoque unchoc de demande négatif ; l’inverse est également vrai. - Pour faire face à un
ralentissement de l’activité et une hausse du chômage, les pays n’ont d’autre moyen que d’accroître les dépenses publiques car la politique monétaire est décidée par la BCE. Or une augmentation du déficit public risque d’avoir des effets inflationnistes entraînant une politique monétaire restrictive. Cette dernière, favorisant la poursuite de la récession et la hausse de l’endettement peut alors mettre en péril l’existence de l’euro. - La coordination des politiques conjoncturelles est d’autant plus nécessaire que, pour beaucoup d’économistes, l’UEM ne constitue pas une zone monétaire optimale par manque de mobilité du facteur travail.
Conclusion
La création de l’UEM a renforcé l’interdépendance entre les politiques conjoncturelles des États membres. Ainsi, une politique monétaire menée exclusivement par la BCE suppose des
sujets du bac
Sujets de SES 2013 -2015 classés par question du programme allégé
EC1 |
EC3 |
Dissertation |
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Economie Q° 1.1 Quelles sont les sources de la croissance économique ? |
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- Présentez le lien entre productivité globale des facteurs et progrès technique (France métropolitaine 1/3 temps 2013) -En quoi l'approche en termes d'IDH complète-t-elle celle en termes de PIB ? (Pondichéry 2014) - Montrez que la productivité globale des facteurs est source de croissance économique. (Amérique du Sud, 2014) - Présentez deux limites dans l'utilisation du PIB comme indicateur de la croissance économique. (Liban 2015) |
- Vous montrerez comment le progrès technique favorise la croissance économique. (Sujet zéro, 2012) - Vous montrerez comment l’augmentation du capital physique contribue à la croissance. (Asie 2013) - Montrez comment le progrès technique stimule la croissance économique. (Polynésie 2014) - Vous montrerez que le processus de croissance a un caractère endogène. (France métropolitaine 2015) |
- Comment le progrès technique contribue-t-il à la croissance ? (Liban 2014) - Les facteurs travail et capital sont-ils les seules sources de la croissance économique ? (France 2014) |
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Economie Q°1.2 Comment expliquer l’instabilité de la croissance ? |
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- Vous montrerez par quel mécanisme la déflation peut entraîner une augmentation du chômage. (Autres Centres Étrangers 2014)
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- Vous montrerez que les variations de la demande globale sont un facteur important des fluctuations économiques. (Autres Centres Étrangers 2014) - Vous montrerez que les fluctuations économiques peuvent trouver leur origine dans les variations de la demande globale. (Amérique du Nord 2015)
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- Dans quelle mesure les variations de la demande expliquent-elles les fluctuations économiques ? (Polynésie 2013) - Comment peut-on expliquer les fluctuations économiques ? (Polynésie 2015) - Les fluctuations économiques ne s'expliquent-elles que par les variations de la demande globale ? (France métropolitaine 2015, rattrapage) - Quels sont les déterminants des fluctuations économiques ? (Antilles-Guyane 2015, rattrapage) |
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Economie Q° 2.1 Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ? |
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- Distinguez compétitivité prix et compétitivité hors prix. (Afrique de l’Ouest / Afrique centrale / Europe orientale / Scandinavie 2013) - Présentez deux déterminants de la demande de devises. (Polynésie 2013) - Présentez deux avantages du commerce international pour le consommateur. (Amérique du Nord 2014) - À quels risques économiques peuvent s’exposer les pays qui mènent une politique protectionniste ? (France 2014) - Distinguez compétitivité prix et compétitivité hors-prix. (Asie 2014) - Comment une entreprise peut-elle améliorer sa compétitivité hors-prix ? (Polynésie 2015) - Présentez deux avantages du commerce international pour les producteurs. (Antilles-Guyane 2015) - Présenter les principaux déterminants des délocalisations de la production des entreprises. (France métropolitaine 2015) |
- Démontrez que les stratégies d'internationalisation des firmes multinationales peuvent s'expliquer par la recherche d'une compétitivité hors-prix. (Liban 2015) - Vous montrerez que le commerce international a plusieurs déterminants. (Autres Centres Étrangers 2014) - Vous montrerez que le protectionnisme peut présenter des risques. (Asie 2015) - Vous montrerez que la recherche de compétitivité permet d'expliquer les stratégies d'internationalisation des entreprises. (Polynésie 2015, rattrapage) |
- Comment peut-on expliquer les échanges internationaux de marchandises ? (Sujet zéro, 2012) - Dans quelle mesure le recours au protectionnisme est-il souhaitable? (Pondichéry 2013) - Par quelles stratégies les firmes multinationales cherchent-elles à accroître leur compétitivité? (Amérique du nord 2013) - Quels sont les déterminants des stratégies d'internationalisation de la production des firmes multinationales? (France métropolitaine 2013) - Comment les firmes multinationales peuvent-elles améliorer leur compétitivité ? (Antilles Guyane 2014) - Le commerce international ne présente-t-il que des avantages ? (Amérique du Sud, 2014) - Le commerce international et l'internationalisation de la production n'ont-ils que des avantages ? (Nouvelle-Calédonie, 2014) |
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Economie Q° 2.2 Quelle est la place de l’Union européenne dans l’économie globale ? |
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- Dans le cadre de l'Union européenne, présentez deux avantages de l'union économique et monétaire. (Liban 2014) - Présentez un argument montrant que la mise en place d'une union économique et monétaire constitue une expérience originale d'intégration pour les membres de l'Union européenne. (Pondichéry 2015) |
- Vous expliquerez que la constitution d’une union économique et monétaire a été une étape importante de l’intégration européenne. (Antilles-Guyane 2013) - Vous montrerez que l'union économique et monétaire renforce les interdépendances entre les politiques conjoncturelles des États membres. (Pondichéry 2014) |
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Economie Q° 3.1 La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l’environnement ? |
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- Montrez que le PIB ne permet pas d'évaluer la soutenabilité de la croissance (Pondichéry 2013) - Présentez les 3 types d'instruments de politiques climatiques. (Am du Nord 2013) - Montrez que le PIB ne mesure pas la soutenabilité de la croissance. (France métropolitaine 2013) [- Comment le capital social et institutionnel participe-t-il au bien-être des populations ? (Antilles-Guyane 2013)] HORS ALLEGEMENTS - Comment la taxation permet-elle d’agir sur la préservation de l’environnement ? (Asie 2013)
- Vous présenterez deux limites écologiques auxquelles se heurte la croissance. (Polynésie 2014) - Expliquez le fonctionnement d'un marché des quotas d'émission. (Antilles-Guyane 2014, rattrapage) - Présentez deux exemples de limites écologiques auxquelles se heurte la croissance économique. (Amérique du Nord 2015) - À quelles conditions la croissance est-elle soutenable ? (France métropolitaine 2015, rattrapage) |
- Vous montrerez que la politique climatique repose sur la complémentarité de différents instruments. (Liban 2013) - Vous expliquerez pourquoi les trois types d’instruments utilisés en matière de politiques climatiques sont complémentaires (France métropolitaine 2013, rattrapage)) |
- Dans quelle mesure la croissance économique peut-elle être soutenable ? (Afrique de l’Ouest / Afrique centrale / Europe orientale / Scandinavie 2013) - Comment les politiques climatiques peuvent-elles permettre de préserver l'environnement ? (Polynésie 2013, rattrapage) - Les instruments dont disposent les pouvoirs publics sont-ils efficaces pour préserver l'environnement ? (Asie 2014) - La croissance économique s'oppose-t-elle à la préservation de l'environnement ? (Pondichéry 2015) |
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Sociologie Q° 1.1 Comment analyser la structure sociale ? |
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- Montrez que les inégalités économiques et sociales peuvent se cumuler. (Liban 2013) - Montrez le caractère multiforme des inégalités. (Afrique de l’Ouest / Afrique centrale / Europe orientale / Scandinavie 2013) - Montrez à partir d’un exemple comment les inégalités économiques peuvent être à l’origine d’inégalités sociales. (Polynésie 2013) - Quels sont les caractéristiques des groupes de statut selon Max Weber? (France métropolitaine 2013) - Pourquoi peut-on dire qu'il existe des inégalités sociales entre générations ? (Amérique du Sud, 2013) - Illustrez par un exemple le caractère cumulatif des inégalités économiques et sociales. (Amérique du Nord 2014) - En vous appuyant sur un exemple de votre choix, vous montrerez le caractère cumulatif des inégalités économiques et sociales (Autres Centres Étrangers 2014). - Distinguez classes sociales et groupes de statut dans l'approche weberienne. (Antilles Guyane 2014) - Montrez que les inégalités sociales sont multiformes. (Antilles-Guyane 2015) |
- Vous montrerez que les inégalités peuvent avoir un caractère cumulatif. (France métropolitaine 1/3 temps 2013) - Vous montrerez que les inégalités ne sont pas seulement économiques. (Amérique du Sud, 2014) - Vous montrerez qu'il existe une multiplicité de critères pour rendre compte de la structure sociale. (Nouvelle-Calédonie, 2014) - À l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que les inégalités ont un caractère multiforme. (Antilles-Guyane 2014, rattrapage) - Vous montrerez que les inégalités économiques et sociales sont cumulatives. (Pondichéry 2015) - Vous montrerez que l'analyse de la structure sociale en termes de classes sociales peut être remise en cause. (Polynésie 2015) - Vous montrerez que les inégalités économiques et les inégalités sociales peuvent être cumulatives. France métropolitaine 2015, rattrapage) |
- Comment rendre compte aujourd’hui de la structure sociale en France ? (Antilles-Guyane 2013) - Pourquoi les frontières entre les classes sociales ont-elles tendance à se brouiller? (septembre 2013) - Dans quelle mesure les classes sociales existent-elles aujourd'hui en France ? (Pondichéry 2014) - Les classes sociales permettent-elles de rendre compte de la structure sociale actuelle en France ?(Amérique du Nord 2015) - L'analyse en termes de classes sociales est-elle pertinente pour rendre compte de la structure sociale ? (Afrique de l’Ouest / Afrique centrale / Europe orientale / Scandinavie 2013)
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Sociologie Q° 1.2 Comment rendre compte de la mobilité sociale ? |
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- Montrez que le paradoxe d'Anderson peut mettre en évidence une forme de déclassement. (Am du Nord 2013) [- Distinguez mobilité observée de la fluidité sociale (France métropolitaine 1/3 temps 2013)] HORS ALLEGEMENTS - Quelle relation peut-on établir entre déclassement et paradoxe d'Anderson ? (Nouvelle-Calédonie, 2013) - Distinguez, en les illustrant, la mobilité intergénérationnelle de la mobilité intragénérationnelle. (Autres Centres Étrangers 2014) - Montrez qu'une partie de la mobilité sociale peut s'expliquer par l'évolution de la structure socio-professionnelle. (France métropolitaine 2014, rattrapage) - En quoi le capital culturel peut-il être un frein à la mobilité sociale ? France métropolitaine 2015, rattrapage)
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- Montrez les effets de l’évolution de la structure par catégories socio-professionnelles sur la mobilité sociale (Afrique de l’Ouest / Afrique centrale / Europe orientale / Scandinavie 2013) - Vous démontrerez que la famille peut constituer un frein à la mobilité sociale des individus. (France 2014) - Vous montrerez que l'école ne parvient pas toujours à assurer une mobilité sociale. (Polynésie 2014, rattrapage) |
- L'école favorise-t-elle la mobilité sociale? (Liban 2013) - Quel rôle joue la famille dans la mobilité sociale ? (Polynésie 2014) - Quels sont les déterminants de la mobilité sociale en France ? (Asie 2015) |
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Sociologie Q° 2.1 Quels liens sociaux dans des sociétés où s’affirme le primat de l’individu ? |
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- Le développement de la solidarité organique dans les sociétés modernes entraîne-t-il la disparition de la solidarité mécanique ? (septembre 2013) - Comment le travail contribue-t-il à l'intégration sociale ? (Antilles-Guyane 2013) - Montrez que, selon Durkheim, dans les sociétés où s'affirme le primat de l'individu la solidarité ne faiblit pas. (Polynésie 2013) - Montrez que la solidarité mécanique demeure dans une société où s'affirme le primat de l'individu. (Antilles-Guyane 2014, rattrapage) - La solidarité organique a-t-elle fait disparaître toute forme de solidarité mécanique ? (France métropolitaine 2015) - Montrez par une illustration que la solidarité organique dans les sociétés contemporaines n'a pas entraîné la disparition de la solidarité mécanique. (Antilles-Guyane 2015, rattrapage) - Quelles distinctions peut-on établir entre la solidarité mécanique et la solidarité organique ? (Polynésie 2015, rattrapage) |
- Vous montrerez que la famille contribue à l’intégration sociale des individus. (Polynésie 2013) - Vous montrerez que le rôle du travail comme instance d'intégration sociale s'est affaibli. (Liban 2014) - Vous montrerez comment l'école en tant qu'instance d'intégration contribue à la cohésion sociale. (Antilles-Guyane 2015) |
- Comment les sociétés où s'affirme le primat de l'individu parviennent-elles à créer du lien social ? (France métropolitaine 1/3 temps 2013) - En France, aujourd'hui, le lien social repose-t-il seulement sur la solidarité organique ? (Amérique du Nord 2014) - Les évolutions de la famille remettent-elles en cause son rôle dans l'intégration sociale ? (Autres Centres Étrangers 2014) |
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Sociologie Q° 2.2 La conflictualité sociale : pathologie, facteur de cohésion ou moteur du changement social ? |
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- Illustrez par trois exemples la diversité des conflits sociaux (Liban 2013) - En quoi les conflits sociaux peuvent être considérés comme une forme de pathologie? (Pondichéry 2013) - Quelles sont les principales mutations des conflits sociaux ? (Antilles-Guyane 2013) - Montrez par deux arguments que les conflits sociaux peuvent être considérés comme un facteur de cohésion sociale. (Asie 2013) - Montrez, à l'aide d'un exemple, que les conflits peuvent être un moyen de résistance au changement social. (Pondichéry 2014) - Illustrez par un exemple qu'un mouvement social peut être une forme de résistance au changement social. (Polynésie 2014) - Illustrez par un exemple comment les syndicats participent à la régulation des conflits. (Polynésie 2014, rattrapage) - Illustrez la diversité des enjeux des conflits sociaux. (Liban 2015) - Montrez, à l'aide d'un exemple, que les conflits peuvent contribuer au changement social. (Asie 2015) |
- Vous montrerez que les conflits sociaux peuvent favoriser la cohésion sociale (Amérique du nord) - Vous montrerez que les conflits sociaux peuvent être facteur de cohésion sociale. ? (France métropolitaine 2013) - Vous montrerez que la conflictualité joue un rôle important dans la cohésion sociale. (Amérique du Sud, 2013) - Vous montrerez que les conflits sociaux se sont transformés en France depuis les années 1970. (Asie 2014) - Vous montrerez que les conflits sociaux peuvent être un facteur de cohésion sociale. (Antilles Guyane 2014) |
- Quels rôles jouent les conflits sociaux dans le changement social ? (Antilles-Guyane 2013) |
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Regards croisés Q° 1.1 Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer à la justice sociale ? |
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- Par quels moyens les pouvoirs publics peuvent-ils lutter contre les discriminations ? (septembre 2013) - Distinguez une logique d'assurance d'une logique d'assistance en matière de protection sociale. (Liban 2014) - Comment les services collectifs peuvent-ils contribuer à la justice sociale ? (Asie 2014) - Distinguez logique d'assurance et logique d'assistance en matière de protection sociale. (Pondichéry 2015) - Montrez que la fiscalité peut contribuer à la justice sociale. (Polynésie 2015) - Comment les services collectifs peuvent-ils contribuer à la justice sociale ? (Asie 2015) |
- Vous montrerez par quels moyens les pouvoirs publics peuvent mettre en œuvre la redistribution (Pondichéry 2013) - Vous montrerez comment les pouvoirs publics peuvent réduire les inégalités économiques. (Polynésie 2013) - Vous montrerez comment la redistribution réduit les inégalités. (Antilles-Guyane 2015, rattrapage) |
- Comment les pouvoirs publics peuvent-ils favoriser l'égalité ? (Nouvelle-Calédonie, 2013) - La redistribution suffit-elle à assurer la justice sociale ? (France métropolitaine 2014, rattrapage) - Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer à l'égalité ? (Liban 2015) - Dans quelle mesure l'action des pouvoirs publics est-elle efficace pour lutter contre les inégalités ? (France métropolitaine 2015) - L'action des pouvoirs publics pour contribuer à la justice sociale est-elle efficace ? (Polynésie 2015, rattrapage) |
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Regards croisés Q° 2.1 Comment s’articulent marché du travail et gestion de l’emploi ? |
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- Montrez que le salaire n'est pas seulement déterminé par la rencontre entre l'offre et la demande de travail. (Autres Centres Étrangers 2014)
- Quelle est l'influence du salaire d'efficience sur le fonctionnement du marché du travail ? (Antilles Guyane 2014)
- Comment les partenaires sociaux contribuent-ils à la détermination des salaires ? (Amérique du Sud, 2014)
- Expliquez pourquoi, en présence d'asymétries d'information sur le marché du travail, le salaire peut être différent du salaire d'équilibre. (Amérique du Nord 2015)
- Montrez que la détermination du salaire peut dépendre de l'intervention de l'État. (Polynésie 2015, rattrapage) |
- Montrez que le salaire ne dépend pas que du marché du travail. (Antilles-Guyane 2013, rattrapage)
- Vous présenterez les effets des asymétries d'information et de la segmentation du marché du travail sur le fonctionnement de ce marché. (Amérique de Nord 2014) |
- Comment peut-on expliquer la fixation des salaires ? (Antilles-Guyane 2014, rattrapage)
- Quels sont les déterminants de la fixation des salaires ? (Antilles-Guyane 2015) |
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Regards croisés Q° 2.2 Quelles politiques pour l’emploi ? |
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- Comment la flexibilité du marché du travail peut-elle réduire le chômage ? (France métropolitaine 2014) - Montrez qu'une politique de soutien à la demande globale peut être un instrument de lutte contre le chômage. (France métropolitaine 2014, rattrapage) - Présentez un lien entre demande anticipée et chômage. (Antilles-Guyane 2015, rattrapage) |
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- Le chômage remet-il nécessairement en cause l’intégration sociale ? (Asie 2013) - Montrez que la diversité des formes du chômage peut orienter les politiques de l'emploi. (Amérique du Sud, 2013) - Dans quelle mesure la baisse du coût du travail permet-elle de réduire le chômage ? (Polynésie2014, rattrapage) |
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corrélation et causalité
1) Découvrir corrélation et causalité
a) choisir revenu par habitant et taux de mortalité
b) choisir nombre de téléphone et taux de mortalité
2) corréaltion entre espérance de vie et revenu par habitants
exercice 1 Choisissez la France et faîtes dérouler le graphique sur 200 ans. Observez vous une corrélation ? Y-a t-il une causalité ?
exercice 2 Choisissez la Sierra Leone. Quelle différence peut-on faire ?
3) Corrélation revenu et vote
Peut-on voir une corrélation entre revenu et vote ? Y a t-il une causalité ? Si oui laquelle ?
4. Selon-vous la consommation de chocolat rend- elle plus ‘’intelligent’’ ?
Source : Franz Messerli, The New England Journal of Medicine
Note : r correspond au coefficient de corrélation ; plus il est proche de 1, plus la corrélation est forte.
Q1 Distinguer corrélation et causalité
Q2. Y a t-il une variable cachée ?
épreuve composée correction
Première partie : Mobilisation des connaissances (6 points)
1- Montrez que l’échange marchand serait impossible sans règle de droit ? (3 points)
L’échange marchand met en relation offreurs et demandeurs qui opèrent le transfert de propriété d ‘un bien ou d’un service.
L’échange marchand implique donc la reconnaissance de droits de propriété sur les biens et services échangés et la garantie de la pérennité du transfert. Dans l’échange étendu, la confiance qui repose sur des relations interpersonnelles ne peut suffire à garantir le respect de ces droits de propriétés, qui auront besoin d’être des règles écrites, et édictée par une autorité supérieure aux échangistes pour s’imposer à tous les agents. Les lois contre le vol ou les lois qui permettent de s’approprier le bénéfice de la mise en valeur d’un bien ou service, le droit de la propriété intellectuelle sont des exemples des lois qui encadrent l’échange.
Les règles de droit seront aussi des garanties que la nature, et la qualité de l’objet échangé correspond bien aux attentes et promesses des partenaires dans l’échange, en prévoyant des sanctions en cas de fraude.
Enfin, lors de l’échange, offreurs et demandeurs recherchent le meilleur prix, qui ne peut résulter que d’une concurrence loyale. On peut ainsi inclure dans les règles nécessaires à l’échange marchand toute la réglementation relative au droit de la concurrence.
2- Qu'est-ce qui distingue la production marchande et la production non marchande ? (3 points)
La production marchande et la production non marchande combinent des facteurs de production et des consommations intermédiaires en vue de réaliser des biens et services.
Mais la production marchande et la production non marchande diffèrent du point de vue des fonctions, des ressources et de l’agent économique producteur.
Alors que la production marchande est une production vendue à un prix de marché qui intègre les coûts de production et un bénéfice, la production non marchande n’est pas vendue ou à un prix qui ne couvre pas ses coûts de production.
Le financement de la production marchande se fait par les prélèvements obligatoires sur les agents économiques (ménages et entreprises).
L’absence de profit et le financement par un prélèvement obligatoire réserve la production de services non marchands aux administrations publiques, les entreprises privées occupant le secteur marchand.
Les services publics qui relèvent de la production non marchande sont des services définis par la collectivité et non pris en charge par les entreprises privées tels que l’éducation, la santé, ou les transports en commun.
Partie 2
Le document de l’INSEE présente deux courbes représentant le taux de croissance entre deux années successives du Produit intérieur brut en valeur, puis en volume pour la France entre 1950 et 2012.
Le taux de croissance annuel du PIB en volume est la mesure de la croissance économique et indique la progression entre deux années des quantités de biens et services produits sur le territoire par les agents économiques.
Le taux de croissance annuel du PIB en valeur mesure la hausse de la production intérieure aux prix courants.
La différence entre les deux indicateurs donne une mesure du taux de croissance des prix donc de l’inflation et correspond graphiquement à l’espace entre les deux courbes.
En négligeant les fluctuations de court terme, il se dégage trois grandes périodes aux rythmes de croissance et d’inflation distincts. De 1950 au milieu des années 70, le taux de croissance du PIB en valeur est proche de 10%, mais l’inflation tourne autour de 5% donnant un taux de croissance de l ‘économie d’environ 5% . A partir de 1973-1975 et jusqu’au milieu des années 80, le taux de croissance du PIB en valeur augmente à un niveau élevé supérieur à 10% alors que le taux de croissance du PIB en volume diminue de moitié (des taux de croissance qui se situe autour de 2%). L’écart s’explique par la très forte hausse de l’inflation. Puis à partir de 1985-86, le taux de croissance du PIB en valeur se réduit fortement (baisse de 10 points entre 1974 et 1975) alors que le PIB en volume maintient une croissance autour de 2%. On en conclut que le ralentissement de la croissance du PIB en valeur résulte de la désinflation.
Partie 3 Quel est le rôle de la banque centrale dans le processus de création monétaire ?
Le processus de création monétaire permet la hausse de la masse monétaire en circulation c’est à dire des billets et de la monnaie scripturale inscrit dans les dépôts auprès des banques des agents économiques. La progression de la masse monétaire est nécessaire dans une économie en croissance pour que les ménages et les entreprises puissent régler leurs dépenses. Mais une hausse excessive voire illimitée risque de diminuer la confiance sur laquelle repose la valeur de la monnaie et provoquer de l’inflation.
La banque centrale n’a qu’un faible rôle dans la production directe de monnaie mais elle n’en est pas moins un élément central dans le processus de création monétaire qu’elle peut limiter ou stimuler.
I Une faible contribution directe à la croissance de la masse monétaire
A Les banques sont les principaux agents de la création monétaire
1) La masse monétaire essentiellement scripturale constituée des dépôts liquides des ménages et des entreprises auprès du système bancaire.
2) les crédits font les dépôts
B la banque centrale créent les billets qui entrent dans la masse monétaire et donc les banques ont besoin pour répondre aux besoins de la clientèle.
1) les billets de banque monnaie fiduciaire émis par la banque centrale ne représentent plus qu’une faible part de la masse monétaire (pas plus de 15%). La quasi totalité des agents ont des comptes bancaires et la multiplicité des instruments de paiement (carte bleu, chèques, virement,..) explique la prédominance de la monnaie scripturale.
2) Les banques doivent cependant conserver des billets et en emprunter à la banque centrale pour répondre aux demandes de retraits de leurs clients. Le billet reste en usage pour les transactions de faible valeur mais qui sont les plus nombreuses dans les transactions quotidiennes. De plus, en cas de crise, les agents ont tendance à retirer leurs dépôts pouvant mettre en péril les banques (crise de 1929, ou crise grecque actuelle où on assiste à une hausse limitée cependant des retraits). La banque centrale doit pouvoir répondre à ces besoins de liquidité.
C Mais les banques ont également de besoin de monnaie centrale pour les opérations interbancaires : compensation, besoin de liquidité notamment en période de crise lorsque les banques ont des doutes sur la solvabilité des autres banques qui sollicitent des prêts (prêteur en dernier ressort).
II Mais un rôle indirect actif par le contrôle de la création monétaire au moyen de la politique monétaire
A Limiter la création
1) crainte de l’inflation
2) confiance dans la monnaie érodée (en situation extrême d’hyperinflation fuite devant la monnaie) : la valeur de la monnaie repose sur la confiance à l’égard de l’éocnomie, des banques et de la banque centrale.
3) au moyen de la hausse des taux d’intérêt directeur (taux des prêts en monnaie centrale de la banque centrale aux banques)
B ou stimuler la création monétaire
1) la monnaie doit être suffisamment abondante pour répondre à la croissance des échanges.
2) crainte de la déflation (situation qui suscite l’inquiétude actuellement).
3) La baisse des taux d’intérêt directeurs permet en théorie de stimuler la création monétaire si les crédits bancaires aux ménages et aux entreprises augmentent en raison de la baisse des taux que les banques répercutent.
4) Stimulation du crédit qui peut être source de croissance économique si les crédits sont investis dans la production ou stimule la demande des ménages (achat de biens immobilier ou crédit à la consommation).
Conclusion : La demande de crédit qui est à l’origine de la création monétaire n’est pas uniquement influencée par le taux d’intérêt mais dépend également des anticipations des ménages et des entreprises sur la conjoncture économique.