4.2. Une société sans classe ?
A. Les approches théoriques des classes sociales
La structure sociale représente la façon dont les individus d’une société sont inégalitairement regroupés. Selon K.Marx, "l'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de la lutte des classes". Dans le mode de production capitaliste, mode de production qui suit et résout les contradictions du féodalisme, les capitalistes possèdent les moyens de production et exploitent les prolétaires qui ne possèdent que leur force de travail en ne leur rémunérant qu'une partie des heures travaillées. En achetant la valeur du produit de leur travail à un prix inférieur à ce qu'il leur rapporte, les capitalistes dégagent une plus-value, celle-ci permet l'accumulation du capital et ainsi la perpétuation de la domination de la classe des propriétaires des moyens de production sur la classe des prolétaires-salariés. Ce système est voué cependant à disparaître quand les prolétaires, constituant une "classe en soi "par des conditions d'existence semblables et des intérêts communs deviendront conscients de l'exploitation dont ils sont victimes et s'organiseront collectivement pour résister. La conscience de classe est centrale dans le processus révolutionnaire, elle permet de passer de la "classe en soi" à la "classe pour soi", de la virtualité d'une mobilisation à la mobilisation réelle sous forme de conflit de classe.
Selon Max Weber, la stratification de la société ne peut reposer uniquement sur l'ordre économique, le sociologue doit aussi analyser la façon dont les individus se positionnent dans l'ordre social et l'ordre politique. Il développe une approche multidimensionnelle, nominaliste et subjective de la stratification sociale.
- Dans l'ordre économique, la différenciation des individus s’opère en fonction des « chances d’accéder aux biens » des individus. Il y a des classes sociales, mais celles-ci ne sont pas nécessairement antagonistes. La position sur cette échelle n’est qu’un élément de la position sociale des individus.
- Dans l'ordre social, les individus se classent à partir de leur prestige défini comme honneur social ou distinction symbolique attaché à telle ou telle position sociale. A chaque position est associé un « style de vie », c'est-à-dire un ensemble de pratiques économiques, sociales et culturelles cohérentes fondées sur un système de valeurs et de normes intériorisées par les individus (éthos). La consommation au sens large, et plus particulièrement la consommation ostentatoire est une façon de se distinguer et d'affirmer son statut social en montrant son appartenance à un groupe de statut.
- Dans l’ordre politique, la différenciation des individus repose sur le niveau de pouvoir qu'ils peuvent mobiliser notamment au sein des partis politiques.
Ces trois ordres sont profondément liés, bien que distincts. La position dans un ordre ne détermine pas celle dans un autre : ainsi la noblesse désargentée peut elle compenser son déclassement dans l’ordre économique par une affirmation statutaire. De plus, si les groupes de statut forment des communautés, conscientes de leurs intérêts, marquées par des liens sociaux forts et largement endogames, les classes ne partagent pas ces caractéristiques. Une enquête conduite auprès d’ouvriers américains montre que ceux-ci se définissent comme des travailleurs pour ce qui est du travail, comme des classes moyennes dans l’ordre de la consommation, et comme le peuple sur la scène politique, sans compter qu’ils se perçoivent aussi comme des Chicanos ou comme des Noirs. Les trois dimensions demeurent néanmoins souvent connectées : l’ordre politique est ainsi fréquemment lié aux deux autres ordres, les membres de l’élite économique sont souvent au sommet de l’échelle politique et statutaire.
L'analyse des classes sociales fondée sur l'analyse de Marx s'est développée en France dans les années 50-60 et s’est prolongée dans les années 70 avec notamment les travaux de Pierre Bourdieu qui synthétise les deux approches précédentes. Les classes sociales sont fondées comme chez Marx sur le capital économique, mais il reprend de Weber une analyse multidimensionnelle en accordant une grande importance au capital culturel ainsi qu’au capital social et au capital symbolique. Dans le champ social, la position sociale est définie par le volume et la structure du capital global dont disposent les individus. Il définit ainsi trois grandes classes liées à la possession de ces capitaux et à des habitus et styles de vie spécifiques. Les agents fortement dotés de toutes les formes de capitaux constituent les classes dominantes et les moins dotées les classes dominées, mais les formes de domination intermédiaires dépendent de la composition de ces différents capitaux.
Il existe des rapports de domination et des luttes, notamment pour le contrôle du capital culturel, enjeu majeur selon Bourdieu. La lutte de classe a cependant été remplacée par des luttes de classement. Les classes dominantes cherchent à imposer leur modèle culturel et leur vision du monde aux autres classes par le biais de pratiques de distinction, pour cela elles contrôlent les institutions productrices de légitimité comme l’école ou l’État. Il y a chez elles une stratégie consciente de reproduction qui repose sur la méconnaissance de leurs dominations.
B. La nomenclature des PCS aboutit à une représentation d'une structure sociale sans lutte de classes
En France, la nomenclature des PCS est l’outil utilisé depuis 1954 dans toutes les enquêtes statistiques. Modifiée en 1982 et actualisée en 2003, cette classification place la profession au centre de la définition de la position sociale, en opérant des distinctions selon la situation d’activité ou d’inactivité, et pour les actifs selon la nature du revenu (salariés/indépendants), de l’organisation productive (secteur d’activité, public/privé), du niveau de qualification et de la responsabilité hiérarchique. Dans aucun autre pays, on ne trouve un instrument de mesure standardisé, accepté par l’ensemble des instituts nationaux, stable sur plusieurs décennies, permettant de suivre sur la longue durée des groupes sociaux définis. Une tentative harmonisation est cependant en cours en Europe.
La nomenclature des PCS assemble des individus qui ont des perspectives comparables et des caractéristiques sociales reconnues comme proches, elle s'inspire de la notion de styles de vie et de groupe de statut de Max Weber. Elles prennent néanmoins un peu en compte le point de vue de Karl Marx sur le rôle de la mobilisation sociale puisqu'elles intègrent les conventions collectives et les grilles de classification de chaque branche, produites des luttes de chaque groupe professionnel. C'est donc un outil théorique mixte.
Les ouvriers ne constituent plus le premier groupe, on constate une augmentation des catégories les plus qualifiées et du secteur des services qui peuvent s’expliquer par la tertiarisation de l’économie et la progression des qualification. Ces évolutions entraînent une moindre visibilité de la classe ouvrière en France, une importance numérique plus forte de catégories sociales à l’identité moins forte.
Les PCS constituent un outil d’analyse qui a été contraint d’évoluer avec les mutations de la société contemporaine et qui est contesté du fait de la mise en lumière d’autres formes de clivages comme le genre, l’âge ou les formes d’emploi. Il peut aussi être considéré comme étant daté et mal adapté à la réalité sociale. Ainsi, le dualisme du marché du travail remet en cause l’homogénéité sociale à l’intérieur d’une même PCS. Par exemple, le statut de cadre cache des diversités importantes en termes de rémunération, prestige et stabilité de l’emploi.
C. Vers une société sans classes ?
La contestation théorique de la réalité de l’existence des classes sociales s'est amplifiée avec les modifications profondes de la société depuis la fin des Trente Glorieuses. L'Etat-Providence, en redistribuant les richesses a limité les inégalités. La salarisation généralisée (90% de la population), la tertiarisation des emplois et la forte progression des salariés intermédiaires (cadres, professions intermédiaires, employés de bureau) ont favorisé l'apparition d'une classe moyenne importante d'autant plus que l'augmentation du niveau de vie, fruit de la croissance a généralisé la consommation de masse tout en uniformisant les modes de vie. La démocratisation de l'école a permis par ailleurs de diffuser une culture commune tout en favorisant la mobilité sociale. Les individus modernes ont de plus en plus de mal à s’identifier à un groupe social particulier. Ils revendiquent leur « singularité » à l’intérieur de la multiplicité des réseaux sociaux auquel ils appartiennent. Dans les années 80, le sentiment d'appartenir à une classe sociale diminue, les groupes de référence ne sont plus nécessairement reliés aux groupes d'appartenance. Le déclin de la conscience de classe a été renforcé par la montée des inégalités intra-catégorielles liées au chômage et à la précarité.
La classe ouvrière est devenu moins nombreuse avec la désindustrialisation et le parti communiste moins influent comme en témoigne la disparition progressive des banlieues rouges. Le groupe ouvrier est devenu moins homogène avec l'accession à la propriété d'une partie d'entre eux tandis que d'autres sombrent dans la précarité et le chômage, hétérogénéité observable dans un vote ouvrier qui oscille entre FN et partis de gauche. Le glissement sémantique de « classe ouvrière » à « classes populaires » traduit la dissolution de ce groupe dans un ensemble plus flou rassemblant les ouvriers et les employés.
Sondage IFOP pour l'humanité. Les Français et la lutte des classes, Janvier 2013
Certains sociologues comme H.Mendras ont proposé de représenter la société française comme une société en toupie, symbole de la moyennisation des styles de vie. La constellation populaire rejoindrait la constellation centrale pour former une grande classe moyenne.
La question de la fin des classes sociales ne peut être tranchée définitivement dans la mesure où l'apparition des classes sociales est liée à la question des inégalités. Louis Chauvel a représenté la dimension cyclique des classes sociales par une spirale qui évolue selon l'intensité des identités et des inégalités. En 1830, les inégalités sont très fortes, on peut donc parler de classe « en soi », mais la conscience de classe des ouvriers reste encore très faible. La lutte des classes au XIXème siècle va permettre de constituer la classe ouvrière en classe « pour soi », cette lutte de classe donnera lieu à de nombreuses avancées sociales permettant d'amorcer une diminution des inégalités. Pendant les 30 glorieuses, la « croissance fordiste » va permettre un partage des fruits de la croissance, une réduction des inégalités et une perte de conscience de classe. C'est à cette période que de nombreux sociologues diagnostiquent la fin des classes sociales. Mais depuis les années 80 aux Etats-Unis et plus récemment en Europe, la remontée des inégalités peut se concrétiser par un retour des classes sociales.
En effet, de nombreux signes permettent de penser une re-polarisation de la société. L'homogénéisation des niveaux de vie de la classe moyenne a pris fin dans les années 80 avec la stagnation du pouvoir d'achat. La crise de l'Etat-provdence ne permet plus d'assumer des transferts suffisants pour limiter les inégalités. Les ouvriers n'ont pas disparu, ils représentent encore un cinquième de la population active, de plus la situation des employés tend à se rapprocher de celle des ouvriers avec la taylorisation des services. Les classes populaires continuent à avoir des conditions de vie difficiles, des pratiques culturelles semblables, connaissent plus souvent que les autres la précarité et le chômage, ne partent que très peu en vacances et ont une plus faible espérance de vie que les autres groupes sociaux. La mobilité sociale s'est fortement ralentie avec la fin de la mobilité structurelle et la montée du déclassement scolaire (lié au fait que le nombre de diplômés a progressé plus vite que le nombre de postes de cadres).
La remontée des inégalités de revenus et de patrimoines rétablissent de nouvelles barrière de classe. A partir des études ethnographiques de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, on peut montrer que la grande bourgeoisie demeure fidèle à la définition classique de la classe sociale. Elle rassemble des individus ayant des conditions d'existence très proches en raison de leur style de vie liés à leur fort patrimoine économique et culturel, mais aussi des individus dont on peut présumer une forte conscience de classe par l'observation des stratégies d'entre-soi, qu'elles soit spatiales ou matrimoniales.
Q1. Définir plus value, conscience de classe, style de vie, groupe de statut, capital culturel, capital symbolique
Q2. Citez 2 conditions pour qu’un groupe social forme une classe sociale selon Marx
Q3. Réaliser un schéma dans lequel vous présenterez la stratification sociale selon Max Weber : parti politique, prestige, ordre politique, ordre économique, richesse, pouvoir, classe sociale, ordre social, groupe de statut, stratification sociale
Q4. Quels sont les caractéristiques des dominants selon P.Bourdieu ?
Q5. Quels sont les intérêts et les limites des PCS ?
Q6. Citez 4 arguments accompagnés d’exemple en faveur de la fin des classes sociales
Q7. Citez 4 arguments accompagnés d’exemple en faveur du retur des classes sociales
Q8. Pourquoi peut-on dire que la grande bourgeoisie est la dernière classe sociale ?
Des mots croisés
- Mot croisé sur "qui produit des richesses ?"
- Mot-croisés sur la socialisation
- Mots croisé - Comment devenons-nous des acteurs sociaux ?
- Mots croisés
- Mots croisés - À quoi sert la monnaie ?
- Mots croisés - Comment analyser la structure sociale ?
- Mots croisés - Comment expliquer l'instabilité de la croissance ?
- Mots croisés - Comment expliquer le comportement électoral ?
- Mots croisés - Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ?
- Mots croisés - Comment expliquer les différences de pratiques culturelles ?
- Mots croisés - Comment l'activité économique est-elle financée ?
- Mots croisés - Comment l'entreprise produit-elle ?
- Mots croisés - Comment l'État-providence contribue-t-il à la cohésion sociale ?
- Mots croisés - Comment la dynamique démographique influe-t-elle sur la croissance économique ?
- Mots croisés - Comment la socialisation de l'enfant s'effectue-t-elle ?
- Mots croisés - Comment le budget de l'État permet-il d'agir sur l'économie ?
- Mots croisés - Comment le contrôle social s'exerce-t-il aujourd'hui ?
- Mots croisés - Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ?
- Mots croisés - Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer à la justice sociale ?
- Mots croisés - Comment les rapports sociaux s'organisent-ils au sein de l'entreprise ?
- Mots croisés - Comment les réseaux sociaux fonctionnent-ils ?
- Mots croisés - Comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs ?
- Mots croisés - Comment mesurer le niveau de la délinquance ?
- Mots croisés - Comment produire et combien produire ?
- Mots croisés - Comment rendre compte de la mobilité sociale ?
- Mots croisés - Comment répartir les revenus et la richesse ?
- Mots croisés - Comment s'articulent marché du travail et gestion de l'emploi ?
- Mots croisés - Comment s'organise la compétition politique en démocratie ?
- Mots croisés - Comment se forment les prix sur un marché ?
- Mots croisés - Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ?
- Mots croisés - Comment un phénomène social devient-il un problème public ?
- Mots croisés - Dans quelles circonstances les entreprises peuvent-elles exercer un pouvoir de marché ?
- Mots croisés - Dans un monde aux ressources limitées, comment faire des choix ?
- Mots croisés - De la socialisation de l'enfant à la socialisation de l'adulte : continuité ou ruptures ?
- Mots croisés - La conflictualité sociale : pathologie, facteur de cohésion ou moteur du changement social ?
- Mots croisés - La consommation : un marqueur social ?
- Mots croisés - La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ?
- Mots croisés - La pollution : comment remédier aux limites du marché ?
- Mots croisés - La production
- Mots croisés - Le chômage : des coûts salariaux trop élevés ou une insuffisance de la demande ?
- Mots croisés - Le diplôme : un passeport pour l'emploi ?
- Mots croisés - Les grandes questions que se posent les économistes
- Mots croisés - Les inégalités
- Mots croisés - Les politiques de l'UE
- Mots croisés - Pourquoi un ordre politique ?
- Mots croisés - Qu'est ce que la globalisation financière ?
- Mots croisés - Qu'est-ce qu'un marché ?
- Mots croisés - Que produit-on et comment le mesure-t-on ?
- Mots croisés - Quel est l'impact de la construction européenne sur l'action publique ?
- Mots croisés - Quel est l'impact des variables économiques et démographiques sur le financement de la protection sociale ?
- Mots croisés - Quel est le rôle de la politique de la concurrence ?
- Mots croisés - Quelle est l'influence de la culture politique sur les attitudes politiques ?
- Mots croisés - Quelle est la contribution des organisations politiques au fonctionnement de la démocratie ?
- Mots croisés - Quelle est la place de l'Union européenne dans l'économie globale ?
- Mots croisés - Quelles politiques conjoncturelles ?
- Mots croisés - Quelles politiques pour l'emploi ?
- Mots croisés - Quelles sont les composantes institutionnelles des régimes politiques démocratiques ?
- Mots croisés - Quelles sont les formes institutionnelles de l'ordre politique ?
- Mots croisés - Quelles sont les principales défaillances du marché ?
- Mots croisés - Quelles sont les sources de la croissance économique ?
- Mots croisés - Quels liens sociaux dans des sociétés où s'affirme le primat de l'individu ?
- Mots croisés - Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ?
- Mots croisés - Quels sont les grands équilibres macroéconomiques ?
- Mots croisés - Quels sont les processus qui conduisent à la déviance ?
- Mots croisés - Qui crée la monnaie ?
- Mots croisés - Qui produit des richesses ?
- Mots croisés -Comment les individus s'associent-ils pour constituer des groupes sociaux ?
- Mots croisés -Pourquoi la puissance publique intervient-elle dans la régulation des économies contemporaines ?
- Mots croisés -Quels sont les répertoires de l'action politique aujourd'hui ?
- Mots croisés en classe de terminale sur la croissance économique
- Mots croisés sur "les grandes questions des économistes"
exposés inégalités TES1
Rayan Bouyahmed
Netanel Elbaze
Les très haut revenus: quelles professions ?
Un haut revenus est une personne qui touche plus de 11 000€ net par mois, cependant il y'a plusieurs définition : Pour Francois Hollande c'est quelqu'un qui touche plus de 4000€ par mois.
On observe 4 catégories qui détiennent les très haut revenus en France :
Tout d'abord les sportif qui gagnent le plus en moyenne, ils touchent un salaires brut annuel de 444 955 €, ce qui est représentatif de 35 années de SMIC net.
Ils sont suivis de loin par ceux ayant eu des études supérieurs (cadres, dirigeants...) qui touchent un salaires moyen de 250 000 €, équivaut a 20 années de SMIC net.
Ils y'a aussi les patrons Français ou les salaires s’élèvent a plus de 10 000 000 € par ans, 710 années de SMIC.
Enfin on a les stars du show-biz qui gagnent environ 2 000 000 par ans , 116 années de SMIC.
Mais ces chiffres ne sont pas très réaliste car on observe qu une star du show-biz peut toucher beaucoup plus qu'un patron d'entreprise :
Oprah Winfrey touche 221 000 000 € (16788 années de SMIC) et qu'un patron comme Maurice Levy touche ''seulement'' 4 800 000 € (358 années de SMIC).
Le capital au XXIè siècle – Thomas PIKETTY
Thomas Piketty né le 7 mai 1971 à Clichy est un économiste français, directeur d'études à l'école des hautes études en sciences sociales (EHESS).
C'est un spécialiste de l'étude des inégalités économique, des revenus et des impôts. En 2002 il reçoit le prix du meilleur économiste de France, il est professeur depuis 2014 à l'école d’économie de Paris.
En 2013 il publie son livre « la capital du XXIème siècle », contenant 976 pages, l'ouvrage a obtenu un grand succès public en France (+ de 150 000 ventes) d'abord mais surtout aux États-Unis (450 000 ventes) où il est devenu en quelques semaines un succès d'édition. Il reçoit un accueil critique favorable.
Dans ce livre, s'appuyant sur une énorme batterie de statistiques, il apporte une théorie qui permet de comprendre pourquoi les inégalités sociales ont tendance à augmenter, dans cet ouvrage il nous confronte aux enjeux politique et sociaux de notre époque.
Il montre que le capitalisme (régime économique et juridique d'une société dans laquelle les moyens de production n'appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre) est une machine à fabriquer des inégalités de richesses exponentielles ; il pose des questions qui jettent les jalons d'un programme de recherche passionant et vital sur les transformations des rapports de classes dans le long termes.
Thomas Piketty et « Le capital au XXeme siècle »
Thomas Piketty, né en 1971 , est un économiste français, directeur d'études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Ancien élève de l’École normale supérieure et docteur en économie de l'EHESS, il est spécialiste de l’étude des inégalités économiques, en particulier dans une perspective historique et comparative, et auteur du livre Le Capital au XXIe siècle (2013).
Ce livre étudie la dynamique de la répartition des revenus et patrimoines dans les pays développés depuis le XVIIIe siècle. Il apporte une théorie qui permet de comprendre pourquoi les inégalités sociales ont tendance à fortement augmenter. Pour l'auteur, la répartition des richesses constitue un problème politique fondamental pour la stabilité des sociétés démocratiques modernes et cette question est trop souvent débattue sans chiffres précis. Cette étude s'appuie sur une compilation de différentes données historiques disponibles , par de nombreuses statistiques, par exemple les archives fiscales françaises.
L'ouvrage a obtenu un grand succès public en France(+ de 150 000 ventes) d'abord mais surtout aux États-Unis (450 000 ventes) où il est devenu en quelques semaines un succès d'édition.
Son ouvrage est original car il
Le Capital est peu étudié dans le capitalisme. Piketty relit la pensée économique (Smith, Ricardo, Marx) comme parcourue de la peur de la captation de la richesse par une minorité.
Les économistes tendent à travailler sur des épisodes particuliers, sur des durées et avec des séries statistiques courtes. Piketty lui va étendre son étude aussi loin que possible dans le temps et dans l'espace.
Il semble faire preuve d'un grand respect et a été très peu critiqué sur sa méthodologie ou sur ses principales conclusions
Sha’nee Ruard Kandy Ramirez
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Recherche 3 : Quel rôle l’observatoire des inégalités joue-t-il dans la société ?
L'observatoire des inégalités trouve son origine dans deux convictions. Tout d'abord le fait que de plus en plus les inégalités jouent un rôle important dans notre société et le fait que l’état ne diffuse pas des données statistique à la hauteur.
Il s'est fixés divers objectifs dont le fait de rester en dehors de a politique mais éclairer et éclairer les choix publiques en émettant un état des lieux le plus complet possible.
Il se fixe également la vocation d'alimenter les débats ouverts. Il ne s'interdit en aucun cas de s'exprimer sur les politiques publiques mais ne veut ps pour autant apporter un soutiens direct et sans faille à un parti ou un syndicats.
L'observatoire des inégalités informe le public, sur les politiques publiques il aide à formuler des pistes pour avancer vers l'égalité. L'observatoire n'a pas de position militante des défense d'un seul et unique programme, son objectif est d'alimenter un débat ouvert.
L'observatoire des inégalités nous informe sur les inégalités dans différents domaines comme l'éducation, les revenus, l'emploi, les catégories sociales ou encore les inégalités Hommes/Femmes .
Le site de l'observatoire des inégalités présente différentes catégories qui sont : les revenus, l'éducation, le lien social et politique, les conditions de vie, les hommes et les femmes, les ages, les français et étrangers, les territoires, l'Europe et le monde. On voit ici une volonté de couvrir l’ensemble des inégalités, sociales, politiques et économiques.
On peu voir avec l’exemple de l'éducation qui est censé être un lieu d'égalité des chances ne l'ai en effet pas.
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=908&id_groupe=10&id_mot=83&id_rubrique=6
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=presentation&id_article=577&id_rubrique=223
A qui les les inégalités de genre font-elles peur ?
Joseph et Clément
Les millieux intégristes et reactionnaires ont par exemple lancés une campagne de desinformations et 2014. Sur la « théorie du genre » a l'école avec comme enjeu l'éducation a l'égalité entre filles et garcons. Le point de départ a été la Manifestation pour tous (en réaction au projet du gouvernement d'autoriser le mariage et l'adoption pour les homosexuels). Cette mouvance a pour but de convaincre les parents d'élèves qu'une « théorie du genre » s'infiltre dans les programmes de l'éducation nationale avec comme but de nier le sexe, l'identité, les gouts et le libre arbitre des enfants. Ils voulaient en lançant cette fausse rumeur semer un vent de panique chez les parents d'élèves. Ils ont envoyés des sms en demandant aux parents de retirer leurs enfants de l'école en guise de protestation. La rumeur grossière était par exemple que les enfants allaient apprendre a se masturber a l'aide de sexe en bois, lors d'interventions données par des transexuels et/ou homosexuels. Ils cherchent, par des opérations comme cela a manipuler des parents crédules par la désinformations pour briser la confiance qui existe entre les parents et l'école publique. Qui aurai cru qu'un jour un groupe se déclarerai pour arreter de lutter contre les discriminations et inégalites entre sexe ?
Joseph et Clément
A qui les inégalités de genre font elles peur? Pablo et Justine
Les inégalités de genre sont la différence entre les deux sexes, le masculin et le féminin. En effet depuis toujours, il regne de grandes inégalités particuliérement dans certains domaines tels que dans l'éducation, l'accès au marché du travail..
La théorie du genre est une étude qui distingue «le genre», la construction sociale du sexe physique. L'homme et la femmesont des rôles différents dans la société. Il y a de plus en plus de msie en place pour que les hommes et les femmes soient égaux. En effet de nos jours dès l'école primaire on abborde ce sujet avec les enfants.
Ce qui ne plait pas à tout le monde, par exemple les milieux intégristes et réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la théorie du genre à l'école. Ils défendent la discrimination, ferment les yeux sur des diférences inacceptables de nos jours. Leur slogan «Touche pas à mon stéréotype» traduit une volonté d'ignorer les possibilités de changement et de progrès.
La réforme du RSA et la prime d'activité
Le RSA ( revenu de solidarité active ) désigne la prestation sociale qui garantit à ses bénéficiaires un revenu fixe en contrepartit d'une recherche d'emplois.
Depuis le 1er janvier 2016 ( pour un premier paiement en février 2016 ) le RSA «activité» et la PPE (prime à l'emploi ) seront remplacé par la prime d'activité.
La prime d'activité englobe une certaines catégories de personne, pour y avoir accés il faut :
-avoir plus de 18 ans
-vivre en France
-être en activité
-gagner moins de 1500€ par an
Le changement majeur de cette réforme et que quelques bénéficiaires actuels de la PPE se trouvant au-dessus d'un certains seuil de revenus ne percevront plus rien.
La réforme du RSA et la prime d'activité Vincent et Melvin
Le RSA, Revenu de Solidarité Active, est une allocation qui se substituera aux allocations minimum existantes comme le RMI ou l'API. Le RSA est à la fois un moyen de garantir que le retour au travail procure des revenus supplémentaires et un puissant instrument de lutte contre la pauvreté.
La prime d'activité est une prestation qui offre aux travalleurs modestes, la possibilité, de recevoir une prime pour compléter leur revenus.
Son bénéfice comme son montant son conditionnés aux ressources et à la situation familiale du demandeur.La Prime d’activité est une prestation qui incite à l’exercice et à la reprise d’activité professionnelle.
Le président de la République vient d'annoncer une nouvelle réforme qui concerne particulièrement les travailleurs pauvres. Il prévoit la fusion de la Prime Pour l'Emploi (PPE) et du RSA ActivitCette réforme s'inspire du rapport de Christophe Sirugue de juillet 2013, suite à la mission qui lui avait confié par le Premier ministre dans le cadre du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale. Dans un premier temps, la PPE, Prime pour l'emploi sera supprimée.
Créée en 2001, la Prime pour l'Emploi est un complément de revenus attribué aux foyers fiscaux dont au moins un membre travaille, à temps plein ou partiel. Elle est soumise à un certain plafond de revenus (revenu fiscal inférieur à 16 252 € pour un célibataire ou 32499 € pour un couple). Son montant s'élève en moyenne à 434€ par mois mais son barème est gelé depuis 2009. Automatiquement déduite de l'impôt sur le revenu à payer, elle peut être versée par le Trésor Public par chèque ou par virement pour les personnes non imposables.
La suppression de la Prime pour l'Emploi devrait figurer dans le budget 2015, mais ne sera effective que l'année suivante.
Cette fusion pourrait s'accompagner d'une réforme du RSA activité et donner naissance à une prime d'activité qui serait versée à tous les travailleurs pauvres âgés d'au moins 18 ans et non 25 ans comme ça l'était auparavant. Les revenus du travailleur seraient comptabilisés et devraient être inférieurs à 1,2 Smic. Par ailleurs, les revenus globaux du foyer seraient également pris en compte. Cette nouvelle prime serait donc attribué non seulement à ceux qui percevaient les 2 anciennes aides mais aussi à certaines personnes qui en étaient exclus.
C'est la CAF qui serait chargée de verser mensuellement cette prime. Selon le rapport préétabli, le montant maximum devrait être de 215 euros par mois mais il est également prévu une compensation pour ceux dont cette fusion ne serait pas bénéfique financièrement.
Comment K.Marx explique-t-il les inégalités ? SILVA RIBEIRO Helton YONG Yann VAUTOR Doriane
Karl Heinrich Marx né le 5 mai 1818 à Trèves en Rhénanie et mort le 14 mars 1883 à Londres, est un historien, journaliste, philosophe, économiste, sociologue, essayiste, théoricien de la révolution1, socialiste et communiste allemand.
La lutte des classes est une théorie qui explique les enjeux et les tensions dans une société divisée en classes sociales, chacune luttant pour sa situation sociale et économique,la lutte des classes est un moteur des transformations des sociétés et de l'histoire moderne.
La lutte des classes est un concept majeur de la philosophie politique marxiste, qui cherche à rendre compte des enjeux historiques et des tensions économiques au sein d'une société divisée en classes sociales antagonistes.
Chez Marx il existe deux type de classe social, la bourgeoisie et le prolétariat. Le prolétariat, regroupant les personnes qui n'ont pas de capital et sont contraintes de vendre leur force de travail pour subsister. Il s'agit de la classe salariée. Les capitalistes ou bourgeois, classe dominante qui possède le capital et dispose ainsi des moyens de faire travailler autrui à son profit en pesant sur le cours d'achat de la force de travail.
La bourgeoisie exploite le prolétariat : au lieu de payer le prolétaire comme il se doit, il va lui offrir un salaire inférieur au salaire initial. Il lui offrira un salaire qui lui permettra cependant de pouvoir nourrir le prolétaire, ainsi que sa famille pour qu'il puisse revenir travailler dans les bonnes conditions. Il s'agit de la plus-value.
Comment K.Marx explique-t-il les inégalités ?
Karl Marx est un philosophe, économiste, sociologue, allemand dont l’œuvre a marqué l'histoire de la pensée économique par l'analyse critique qu'il fait du capitalisme.
La lutte des classes est un concept majeur de la philosophie politique marxiste. Les classes sociales désignent des groupes sociaux inégaux, ces rapports sont placés sous le signe de l'exploitation et de la domination qui engendrent des groupes antagonistes : les propriétaires du capital et les prolétaires (qui n'ont d'autres ressources que leur force de travail).
Pour K. Marx, c’est le conflit entre les différentes classes sociales, et plus précisément l’opposition entre la classe ouvrière et la bourgeoisie, qui transforme la société et fait avancer l’histoire. La classe ouvrière, c'est a dire le prolétariat, ne possède que sa force de travail pour se construire un capital. La bourgeoisie, c'est a dire les capitalistes, possède les moyens de productions (outils, machines, usines) et emploie des ouvriers pour en extraire de la plus-value (différence entre la valeur du bien produit et la valeur du travail nécessaire pour le produire).
Il y a un rapport de production correspondant a l'ensemble des relations sociales :
- un rapport d'exploitation ou les ouvriers perdent une partie de leur fruit de leur travail et de leurs moyens de production
- un rapport de domination au niveau économique, les patrons ont le pouvoirs de décision. Au niveau politique, les partis au pouvoir défendent les intérêts des bourgeois (l’état est un État bourgeois). Au niveau social, les modes de vie bourgeois sont considérés comme supérieur, plus raffiné
Pour conclure, selon Marx, les inégalités viennent du faite qu'il y a une classe exploitée et une classe qui exploite.
l'économie en bd
ORTHODOXIE ET HETERODOXIE EN ECONOMIE ET EN BD PARTIE II
Sages calculateurs ou êtres de passion ?
Revenons à Mog et Ooga. Ces deux êtres préhistoriques ont apparemment les mêmes soucis que notre naufragé sur l’île, comment utiliser au mieux le temps dont ils disposent pour effectuer leurs activités ?
(source : Bauman-Klein « L’économie en BD » -Eyrolles-2013)
On remarquera que Mog et Ooga ont vraiment des traits modernes : ils ont véritablement un « temps de travail » à gérer, ils se spécialisent dans leur travail, travaillent séparément et s’échangeront ensuite le produit de leur travail. On est bien loin de ce qu’on sait grâce aux préhistoriens, anthropologues et historiens : que la notion de « temps de travail » (séparée du reste de la vie) est une invention récente, que les individus ont d’abord produit collectivement (en groupe ou en famille) et que l’échange prend originellement la forme d’un partage (pas forcément égal) ou de don-contre-don.
De plus, il est clair que la société présenté dans cette BD n’est pas une société mais la juxtaposition de deux individualités.
Dans le livre « Economix » de Goodwyn et Burr, l’homme peut être un bien mauvais calculateur, plus animé par ses passions et le besoin de se montrer aux autres que par une sage évaluation de ses besoins
(Source : Goodwin-Burr « Economix » - Les Arènes – 2013)
(Source : Goodwin-Burr « Economix » - Les Arènes – 2013)
Pour Goodwyn on ne peut pas concevoir l’individu économique sans ses passions humaines et notamment de la plus prégnante d’entre elles.
(Source : Goodwin-Burr « Economix » - Les Arènes – 2013)
Vers la Société ?
Bauman et Klein, à l’instar des économistes orthodoxes, conçoivent la société, comme la juxtaposition d’individualités. Il arrive tout de même que deux personnes se rencontrent. Cela se passe dans le cadre de ce que ces économistes nomment « la théorie des jeux » et leur représentation préférée est celle du « dilemme du prisonnier ». Hé oui, si deux personnes se rencontrent c’est de préférence en prison (et on n’est pas loin de l’ile déserte, en tout cas on est à l’écart de la société environnante).
(source : Bauman-Klein « L’économie en BD » -Eyrolles-2013)
En fait, cette image est trompeuse car les prisonniers ne sont pas dans la même cellule. Dans le cadre de la théorie des jeux, on les met dans des cellules différentes de façon à ce qu’ils ne puissent pas communiquer.
(source : Bauman-Klein « L’économie en BD » -Eyrolles-2013)
Et on les soumet à un drôle de chantage.
(source : Bauman-Klein « L’économie en BD » -Eyrolles-2013)
Le dilemme du prisonnier permet d’aboutir à un des résultats les plus importants de cette démarche. Mais peu importe le résultat ici. Ce que nous voulons montrer c’est qu’on cherche à déterminer le résultat obtenu dans une situation très hypothétique où deux personnes incapables de communiquer sont soumises à une contrainte commune et qu’elles doivent anticiper les réactions de l’autre.
On voit bien que nos homo oeconomicus, même quand ils se rencontrent, ne sont pas des êtres de chair et de sang mais de pures unités de calcul : calcul sur la satisfaction maximum obtenue quand on consomme, des coûts occasionnés par les efforts pour obtenir des biens, évaluation des réactions d’autrui en cas de rencontre. Dans cette perspective, il n’est pas besoin de s’embarrasser d’autres sciences sociales, l’analyse logique suffit bien.
En réalité, il faut nuancer. Si certains économistes en restent à ces pures déductions logiques, d’autres adeptes de l’homo oeconomicus confrontent ensuite leurs résultats aux données historiques. Mais dans un cas comme dans l’autre on peut dire qu’au moins l’homo oeconomicus est à la base de ce raisonnement.
Les marchés
Mais d’une manière ou d’une autre, le cœur de l’activité économique c’est l’échange de biens et services, échange qui peut être réglé par un « centre » comme l’Etat mais qui, dans nos sociétés, va se faire dans le cadre du marché.
Bauman et Klein vont imaginer qu’il y a vraiment des rencontres entre les individus maximisateurs mais dans le cadre d’une situation particulière, celle du « marché de concurrence pure et parfaite », un marché où nous avons des acheteurs qui se ressemblent tous et des vendeurs qui se ressemblent tous et qui vendent des produits qui sont tous exactement les mêmes.
(source : Bauman-Klein « L’économie en BD » -Eyrolles-2013)
Un peu comme s’il n’y avait qu’une seule sorte d’automobile (une seule puissance, une seule taille, une seule couleur,…) et que les acheteurs aient tous les mêmes goûts et les mêmes préférences. Mais il faut dire que comme cette situation est par trop irréaliste, les « économistes orthodoxes » la complexifient ensuite en supposant que les produits ne sont pas tous semblables, que les acheteurs et vendeurs ne sont pas tous de même taille ou importance, que certains acheteurs sont mal informés, etc… mais, même si on complexifie par la suite, il reste qu’on raisonne toujours à partir de ces situations hypothétiques, à partir de « modèles formalisés ».
Cependant, il peut avoir des cas où les plans de chaque individu se heurtent aux autres comme par exemple quand chacun décide d’emprunter sa voiture au même moment que les autres. Les marchés ne donnent donc pas forcément les meilleurs résultats et peuvent impliquer la mise en pace de réglementations ou l’intervention d’un Etat.
(source : Bauman-Klein « L’économie en BD » -Eyrolles-2013)
Goodwyn parle aussi de marchés et il mobilise même le grand Adam Smith souvent considéré comme le père du libéralisme économique.
(Source : Goodwin-Burr « Economix » - Les Arènes – 2013)
Mais il redonne toute sa dimension au premier Adam qui n’est pas seulement un adepte du « libéralisme économique ».
(Source : Goodwin-Burr « Economix » - Les Arènes – 2013)
Exercice : Montrez que la représentation de l'économie de Goodwin-Burr s'oppose à celle de Bauman-Klein