cours première
EC2 Les déficits en France
L’étude de document (deuxième partie de l’épreuve composée) : les déficits en France
Rappel des consignes officielles : « Pour la partie 2 (Étude d’un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement l’information. »
Après avoir présenté le document, vous caractériserez les évolutions du déficit public de la France depuis 1994.
un exemple de politique budgétaire
Exercices sur la politique budgétaire
26 milliards d’euros de relance : priorité à l’investissement
Nicolas Sarkozy [a présenté] à Douai, jeudi 4 décembre, un plan de relance budgétaire axé sur l’investissement et les entreprises. «Notre réponse à la crise, c’est l’investissement», devait-il déclarer, entendant ainsi «ne pas sacrifier l’avenir au présent».
D’un montant de 26 milliards d’euros, soit 1,3 % du produit intérieur brut (PIB), ce plan censé contrer la récession annoncée pour 2009 et endiguer l’envolée du chômage comporte deux volets essentiels. Le premier vise à soulager la trésorerie des entreprises, en particulier des PME: dès le début 2009, l’État va leur rembourser ses dettes (impôt sur les sociétés, crédit d’impôt recherche, TVA) à hauteur de 10,5 milliards d’euros. Le second volet consiste à lancer immédiatement des programmes d’investissements publics, jusqu’à présent gelés faute de financement, à hauteur de 11,5 milliards d’euros. S’y ajoutent des mesures pour soutenir deux secteurs particulièrement sinistrés: l’automobile et le bâtiment. Pour soutenir l’automobile, une prime à la casse de 1000 euros sera versée aux propriétaires qui se débarrasseront d’un véhicule de plus de dix ans pour en acheter un neuf; pour le logement, le chef de l’État a annoncé le doublement du prêt à taux zéro en cas d’acquisition d’un bien neuf en 2009. Les 3,5 millions de ménages les plus démunis toucheront fin mars une prime de 200 euros. (...)
Le «plan massif d’investissement» vanté à Douai par M. Sarkozy devrait générer en 2009 un surcroît de croissance de 0,8 point, tandis que les déficits déraperaient d’autant (15,5 milliards d’euros supplémentaires),Exercice 28
Doc. 28
ppour s’approcher des 4 % PIB. A ceux qui s’inquiètent du surcroît d’endettement, M. Sarkozy répond : « Nous n’avons pas le choix. Ne rien faire nous coûterait bien plus cher ». (...)
Toutefois, pour éviter d’investir à fonds perdus, M. Sarkozy a évité de baisser la TVA, à la différence du premier ministre britannique Gordon Brown : jugée coûteuse et inefficace, la mesure profite essentiellement aux importations.
A. Leparmentier Le Monde, 5 décembre 2008.
Q1. La politique budgétaire décrite dans de document est-elle une politique de relance ou de rigueur ? Justifiez votre réponse.
Q2. Relevez toutes les applications concrètes de politique budgétaires présentées dans l’article.
Le plan Mauroy, ou la relance ratée de 1981
Depuis les travaux de Keynes, l’État apparaît comme un acteur à part entière dans le système économique. L’un de ses rôles consiste à relancer la machine en cas de crise. En France, le plan de relance initié par le gouvernement Mauroy en 1981, après la victoire de François Mitterrand aux élections présidentielles, était aussi d’inspiration keynésienne.
A la fin du septennat de Valéry Giscard d’Estaing, la crise économique touche le pays de plein fouet. (...) Le gouvernement Mauroy met alorsle paquet. L’État embauche 55 000 fonctionnaires dès le mois de juin. En juillet, le SMIC est relevé de 10 %. Le minimum vieillesse, les allocations handicapés, familiales et logement augmentent à leur tour de 20 % à 25 %. Au total près de 10 milliards de francs sont injectés dans l’économie, soit 1 % du produit intérieur brut (PIB). L’objectif est de relancer la consommation pour atteindre le plein-emploi.
Mais les déficits budgétaires et commerciaux se creusent. Les prix grimpent de plus belle. (...) L’erreur a été d’ignorer la contrainte extérieure. Au même moment, le libéralisme a en effet le vent en poupe. Margaret Thatcher dirige le Royaume-Uni et Ronald Reagan les Etats-Unis. Leur but est de réduire la voilure de l’État. Même l’Allemagne, marquée par l’épisode de l’hyperinflation de 1923, lutte contre la hausse des prix. La France ne peut se permettre de mener une politique de relance quand ses partenaires économiques se serrent la ceinture. Une partie de chaque franc donné aux Français se transforme en inflation tandis que l’autre sert à acheter des biens importés d’Allemagne ou du Japon. La politique keynésienne menée en 1981 a finalement fait le bonheur... des partenaires économiques de la France ! (...) Le gouvernement met en place une politique de rigueur en mars 1983, pour ne pas sortir du système monétaire européen. C’en est fini de la relance keynésienne.
J.M Vaslin, Le Monde, 16 décembre 2008.
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Q3. Quels étaient les objectifs du gouvernement Mauroy en menant une politique budgétaire de relance en 1981 ?
í¯¿Q4Q4. Pourquoi cette politique n’a-t-elle pas eu les effets escomptés ? í¯¿ Pourquoi peut-on dire que le principe du multiplicateur a toutefoispartiellement fonctionné ?
La magie et la sorcellerie
Frédéric Keck
L’Esquisse d’une théorie de la magie de Hubert et Mauss s’inscrit en effet dans une réflexion sur le rapport de l’individu et du collectif. Mauss part du fait que la magie est toujours effectuée par un individu isolé et marginal, mais que ce qui s’exprime en lui est la pression de la société qui croit en la magie. L’efficacité de la magie est donc morale et non physique, sociale et non individuelle, elle est le produit d’une croyance collective et non le fait d’une mauvaise association d’idées comme le voulait Frazer. Mauss tente d’établir la systématicité de la magie par-delà la diversité de ses rites et de ses représentations, et c’est ici qu’il introduit la notion de mana, ce mot utilisé par les Mélanésiens dans leurs rituels magiques et qui semble désigner la force du social. Tout le problème est alors de décrire cette force du social sur l’individu sans en faire un phénomène para-normal : il s’agit de comprendre comment un phénomène qui est anormal si on se place du point de vue de l’individu (la transe, l’action à distance sur les corps) devient normal si on l’interprète du point de vue de la société qui y croit. Mais cela suppose de comprendre la nature de la relation entre l’individuel et le collectif, et en cela la magie pose un problème théorique essentiel dans la sociologie française, car elle oblige à décrire de façon plus complexe que ne l’avait fait Durkheim l’action du social sur l’individu. Il est notable en effet que Durkheim n’ait consacré que quelques pages dans Les Formes élémentaires de la vie religieuse à la magie, qu’il dérivait de la religion comme véritable origine au lieu d’en faire la source fausse comme chez Frazer ; pour Durkheim, la magie est un impératif hypothétique (Si tu veux ceci, alors fais cela) alors que la religion est un impératif catégorique (Adore ton Dieu, c’est-à-dire : respecte la société)20. La spécificité de l’approche de Mauss est de ne pas penser la relation du social à l’individu comme une contrainte mais comme une expression de forces différenciées. On comprend alors que la différence entre ces deux approches apparaisse dans l’interprétation du mana : Durkheim y voit la substance du tout social, alors que Mauss le décrit comme un ensemble de différences de potentiel, et de potentiel d’action : le mana est un verbe et non un nom. Mauss renonce donc à une substantialisation du social, qui ne permettrait pas de comprendre la spécificité du phénomène magique, pour voir comment le social s’exprime à travers des différences de potentiel dans l’action de ces individus particuliers que sont les magiciens. La magie est une classification des choses, un jugement synthétique a priori, dit Mauss, que la société postule pour agir sur la nature, et qu’elle actualise à travers les individus magiciens. La magie n’est donc pas une unification du monde dans le miroir du social, elle établit des différences et des contrastes. Il est essentiel que, dans son analyse, Mauss ajoute aux deux lois de contagion et de ressemblance chez Frazer une loi des contrastes : la magie ne rapproche pas ce qui est déjà proche, elle opère des découpes dans le réel selon des différences, parce que la vie sociale est exigence de différences :
- 21 M. Mauss, Sociologie et Anthropologie, p. 114.
« Ce que nous appelions place relative ou valeur respective des choses, nous pourrions l’appeler aussi bien différence de potentiel. Car c’est en vertu de ces différences qu’elles agissent les unes sur les autres. Il ne nous suffit donc pas de dire que la qualité de mana s’attache à certaines choses en raison de leur position relative dans la société, mais il nous faut dire que l’idée de mana n’est rien autre que l’idée de ces valeurs, de ces différences de potentiel. C’est là le tout de la notion qui fonde la magie, et partant, de la magie. Il va de soi qu’une pareille notion n’a pas de raison d’être en-dehors de la société, qu’elle est absurde au point de vue de la raison pure, et qu’elle ne résulte que du fonctionnement de la vie collective. »21
17On est ici très proche des analyses de Lévi-Strauss, et Mauss compare d’ailleurs lui-même la magie aux phénomènes linguistiques lorsqu’il la décrit comme un système de différences. Lévi-Strauss reprend en effet les intuitions de Mauss, mais il ajoute une notion qui les clarifie : celle de symbolique.
- 22 C. Lévi-Strauss, « Le sorcier et sa magie » et « L’efficacité symbolique », inAnthropologie struc (...)
- 23 Cf. C. Lévi-Strauss, « Introduction à M. Mauss », Sociologie et Anthropologie, op. cit., p. XLIX.
18Lévi-Strauss a consacré deux textes à la magie en 1949, qui sont parmi les plus audacieux et les plus problématiques de ce qui est alors son structuralisme conquérant22, puisqu’il vise à résoudre par la notion de structure symbolique le mystère de l’efficacité des pratiques magiques. Ce qui restait peu clair chez Mauss, c’est de savoir comment un rituel dans lequel le social exerce une pression peut avoir un effet sur le corps d’un individu. Lévi-Strauss élimine d’emblée le problème du charlatanisme, puisqu’il prend pour exemple un Indien sceptique qui se fait initier à la magie pour en montrer la fausseté, et qui finit par pratiquer la magie qu’on lui a enseignée en étant certain qu’elle est meilleure que d’autres types de magie. Il n’y a donc pas au départ un charlatan qui tente de faire croire la société à l’efficacité de sa magie, mais un ensemble de croyances diffuses sur la magie, partagées au même niveau par le futur sorcier et par le reste de la société. Ce qu’il s’agit de comprendre, c’est comment cette vague croyance à la magie, cet ensemble diffus de sentiments collectifs, peut devenir une véritable expérience. Il faut pour cela que la croyance se cristallise dans un schème, c’est-à-dire que la magie actualise une structure qui est d’ordre intellectuel, et qui est autant une structure sociale qu’une structure cosmologique. Cette structure se reflète dans ce que Lévi-Strauss appelle à la suite de Mauss le complexe shamanistique, qui unit le shaman, l’individu qu’il guérit et la société, qui les soutient de sa croyance et qui en même temps trouve un intérêt vital à leur interaction. Sont mises ainsi en rapport, sous le regard de la société, une pure activité, le sorcier, et une pure passivité, le malade, c’est-à-dire d’un côté un trop-plein d’énergie et de l’autre un trop peu d’énergie. Cette opposition renvoie pour Lévi-Strauss à l’opposition constitutive de la nature humaine, qui est apparue avec le langage, entre une pensée qui signifie trop et un monde qui ne signifie jamais assez. Le magicien rejoue donc sous le regard de la société la scène primitive de rencontre de l’homme avec le monde, dans laquelle l’homme éprouve un trop plein de signifiants qu’il doit épuiser en cherchant les signifiés qui leur correspondent dans le monde ; d’où la réinterprétation du mana comme un signifiant flottant, analogue à « machin » ou « truc » dans l’introduction au recueil de textes de Mauss23. La magie est donc d’abord d’ordre intellectuel, elle est une situation d’interlocution angoissée avec le monde :
- 24 C. Lévi-Strauss,Anthropologie structurale, p. 211.
« Si cette analyse est exacte, il faut voir dans les conduites magiques la réponse à une situation qui se révèle à la conscience par des manifestations affectives, mais dont la nature profonde est intellectuelle. Car seule l’histoire de la fonction symbolique permettrait de rendre compte de cette condition intellectuelle de l’homme, qui est que l’univers ne signifie jamais assez, et que la pensée dispose toujours de trop de significations pour la quantité d’objets auxquels elle peut accrocher celles-ci. Déchiré entre ces deux systèmes de références, celui du signifiant et celui du signifié, l’homme demande à la pensée magique de lui fournir un nouveau système de référence, au sein duquel des données jusqu’alors contradictoires puissent s’intégrer. »24
19Mais comment alors comprendre que ces rapports intellectuels entre signifiants et signifiés puissent avoir une efficacité sur l’organisme du malade ? C’est à cette question que répond Lévi-Strauss par la notion d’efficacité symbolique. Analysant un mythe récité par un shaman pour favoriser un accouchement, et dont les différentes étapes correspondent à un voyage du shaman à travers le corps de la femme, il observe que la structure intellectuelle du mythe correspond à la structure organique du corps à soulager. La fonction symbolique n’est alors rien d’autre que cette correspondance entre des structures de nature différente, dont Lévi-Strauss va jusqu’à supposer qu’elle reflète le caractère structuré du cerveau et du monde. Le symbolique joue donc le rôle d’intermédiaire entre l’affectif et l’intellectuel, entre la structure du corps et la structure linguistique, entre l’individuel et le social. Dire que la magie est symbolique, ce n’est donc pas nier son efficacité, c’est au contraire expliquer son efficacité sans recourir à l’hypothèse d’un psychisme agissant directement sur l’organisme : c’est intercaler entre le psychisme du magicien et le corps qu’il guérit l’ensemble des structures (sociales, linguistiques, cosmologiques, en un mot symboliques) que cette relation met en jeu. C’est donc faire de la magie un rapport structuré au monde, une façon de donner sens au monde, et de participer au sens que le monde prend pour lui-même.
20On voit donc que chez Lévi-Strauss la magie est plus proche de la science que de la religion, elle est une façon de structurer le monde qui a la même dignité que la science moderne. Il n’est alors pas étonnant de voir revenir le triangle magie-religion-science dans La Pensée sauvage. Il est à noter que Lévi-Strauss cite ici à la fois Evans-Pritchard et Mauss dans un texte qui est une critique sévère de l’évolutionnisme de Tylor et Frazer :
- 25 C. Lévi-Strauss, La Pensée sauvage, Paris, Plon, 1962, p. 23 s.
« La pensée magique, cette ‘gigantesque variation sur le thème du principe de causalité’, disaient Hubert et Mauss, se distingue moins de la science par l’ignorance ou le dédain du déterminisme que par une exigence de déterminisme plus impérieuse et plus intransigeante, et que la science peut, tout au plus, juger déraisonnable et précipitée (citation d’Evans-Pritchard). Entre magie et science, la différence première serait donc, de ce point de vue, que l’une postule un déterminisme global et intégral, tandis que l’autre opère en distinguant des niveaux dont certains, seulement, admettent des formes de déterminisme tenues pour inapplicables à d’autres niveaux. Mais ne pourrait-on aller plus loin, et considérer la rigueur et la précision dont témoignent la pensée magique et les pratiques rituelles comme traduisant une appréhension inconsciente de la vérité du déterminisme en tant que mode d’existence des phénomènes scientifiques, de sorte que le déterminisme serait globalement soupçonné et joué, avant d’être connu et respecté ? Les rites et les croyances magiques apparaîtraient alors comme autant d’expressions d’un acte de foi en une science encore à naître.»25
TD les moyens d'actions de l'Etat
TD : les moyens de l’action de l’État (2 heures)
Vous étudierez les pages à l'écran en répondant mentalement aux questions. Puis vous noterez sur une feuille le plan du TD et la réponses aux questions de cette feuille.
1°- Comment est élaboré le budget ?
Cliquez sur « Comment est élaboré le budget », lisez la page et faites l'exercice à l'écran.
Notez sur votre feuille :
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la définition du « budget de l'État »
- le schéma de l'élaboration du budget de l'État.
Cliquez sur « Acteurs » dans le menu de gauche puis sur « mode de désignation ». Faites l'exercice. Même chose pour la page « leurs fonctions ».
Cliquez sur « élaboration du budget », regardez l'animation.
Notez sur votre feuille : qui a l'initiative du budget.
Revenez à la page précédente avec le bouton. Cliquez dans le menu sur « Exécution et contrôle ». Faites mentalement les exercices de la page.
Notez sur votre feuille : qui contrôle l'exécution du budget.
2°- Les impôts
Cliquez dans le menu de gauche sur « Quelles ressources ?», puis sur « budget». Faites mentalement les exercices de la page.
Notez sur votre feuille les définitions des recettes fiscales et des recettes non fiscales.
Cliquez dans le menu de gauche sur « Les impôts directs » puis sur « Les impôts indirects ». Vous ferez mentalement les exercices des différentes pages.
Vous recopierez et compléterez le tableau ci-dessous sur votre feuille.
Nom de l'impôt |
Direct ou indirect ? |
Qui le paie ? |
Combien de contribuables ? |
Proportionnel ou progressif ? |
Mode de calcul |
Impôt sur le revenu |
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Impôt sur les sociétés |
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Impôt de solidarité sur la fortune |
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La TVA |
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Notez également :
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Qu'est-ce que la « prime pour l'emploi » ? Quel est son objectif ?
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Qu'est-ce que « le bouclier fiscal » ? Quel est son objectif ?
Cliquez dans le menu de gauche sur « Structure fiscale » et faites mentalement les exercices de la page.
Notez sur votre feuille l'impôt le plus important par sa part dans le total en France.
Cliquez dans le menu de gauche sur « Effets », faites mentalement l'exercice de la page. Puis cliquez sur « redistribution ».
Expliquez sur votre feuille comment certains impôts (vous préciserez lesquels) diminuent les écarts de revenus.
Cliquez dans le menu de gauche sur « Vers les familles », faites mentalement les exercices de la page.
Quelles familles profitent le plus du mode de calcul de l'impôt sur le revenu français ?
Cliquez dans le menu de gauche sur « Attractivité ». Faites mentalement les exercices de la page.
Comment a évolué l'impôt sur les sociétés en Europe ? Pourquoi ?
TD Solde budgétaire et financement du déficit
I. Définition
Allez sur la page « Définition du solde », lisez la définition, vérifiez votre compréhension en faisant l'exercice avec les schémas « Les schémas sont-ils exacts ? », puis en répondant aux questions sous la définition.
Répondre sur votre feuille aux questions :
1- Qu'est-ce qu'un solde budgétaire ?
2- Pourquoi peut-on dire que le solde budgétaire français est un déficit ?
Dans le menu de gauche, cliquez sur « Définition », sélectionnez « Comparaison internationale ». Faites les questions de la page mentalement, puis répondez sur votre feuille à la question :
3- Le déficit public français est-il exceptionnel ? (Justifiez en utilisant correctement les chiffres.)
II. Le financement du déficit de l'État
Dans le menu de gauche, cliquez sur « Financement », puis sur « Financement des déficits » sous « Un schéma ». Vous pouvez reproduire le schéma sur votre feuille.
Dans « Pour approfondir », cliquez sur chacune des deux expressions puis, sur votre feuille, répondez aux questions suivantes.
4- Pourquoi le financement monétaire du déficit de l'État est-il interdit ?
5- Comment le déficit de l'État est-il financé ?
6- Quel est le lien entre ce mode de financement du déficit de l'État et la dette publique ?
III. Un déficit en progression
Faites les questions des pages « Évolution ».
7- Quels étaient les déficits respectifs extrêmes de la période étudiée ?
8- Quel a été le coefficient multiplicateur du déficit ?
Dans le menu de gauche, sélectionnez « en % du PIB » dans « Évolution », faites les questions mentalement.
Ensuite, dans le menu de gauche, cliquez sur « Conjoncture » puis, sur votre feuille répondez aux questions suivantes.
9- Expliquez l'impact de la conjoncture sur le déficit public en partant de la crise de 2009.
Ensuite, dans le menu de gauche, cliquez sur « Solde conjoncturel et structurel » puis, sur votre feuille, répondez aux questions suivantes.
10- Expliquez ce qu’est un déficit structurel.
11- Expliquez pourquoi un déficit conjoncturel public peut être volontaire. Quelles sont les 2 politiques conjoncturelles différentes qui favorisent un déficit conjoncturel ?
12- En 2014, comment expliquer l'amélioration attendue du déficit public ?
Dans le menu de gauche, sélectionnez « Élasticité des recettes ».
13- Rappelez ce qu'est l'élasticité de la demande par rapport au prix.
14- Quel est le calcul de l'élasticité des recettes fiscales par rapport à la croissance ?
15- Pourquoi, en 2012 et 2013, l'élasticité des recettes fiscales était-elle négative ?
IV. Les contraintes de Maastricht
Dans le menu de gauche, choisissez « Un instrument », lisez les documents et répondez aux questions des différentes pages, puis répondez en une vingtaine de lignes à la question suivante :
Vous montrerez que la politique budgétaire de la France est soumise à des contraintes.
Ce dernier exercice est un entraînement au « Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire » qui correspond à la troisième partie de l'épreuve composée.